Santé et société

Lancement du Plan d’action interministériel de la Politique gouvernementale de prévention en santé

Lancement du Plan d’action interministériel de la Politique gouvernementale de prévention en santé

Ressource

Améliorer l’état de santé et la qualité de vie des Québécois, tout en réduisant les inégalités sociales de santé, voilà les objectifs que poursuit le gouvernement du Québec qui souhaite ainsi agir en amont du développement des problèmes de santé afin de notamment soulager la pression sur le système de santé et de services sociaux.

Pour la mise en branle de ce second Plan d’action interministériel (PAI) 2022-2025, de la Politique gouvernementale de prévention en santé (PGPS), annoncé jeudi 8 juin, le gouvernement octroie un investissement de 120 millions de dollars, soit 40 millions par année, ce qui représente le double des sommes annuelles allouées dans le cadre du PAI 2017-2021.


Au cours des trois prochaines années, ces sommes seront réparties en fonction de quatre grandes orientations :

  • Le développement des capacités des personnes dès le plus jeune âge : 20,6 millions $
  • L’aménagement de communautés et de territoires sains et sécuritaires : 51,3 millions $
  • L’amélioration des conditions de vie qui favorisent la santé : 38,9 millions $
  • Le renforcement des actions de prévention dans le système de santé et de services sociaux : 8,3 millions $

 

Prévention en santé

Les retombées de la prévention

Dans le communiqué du cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux, on souligne que « pour chaque dollar investi en santé publique, des économies moyennes de 14 $ sont réalisées ». D’où l’importance d’accroître les actions en prévention, notamment sur les déterminants de la santé. Or, puisque la santé d’une population dépend de nombreux facteurs, à la fois individuels, sociaux et environnementaux, cela exige la mobilisation de nombreux acteurs de la société. 


C’est pourquoi une centaine d’actions seront mises en œuvre par 27 ministères et organismes gouvernementaux, ainsi que par plus de 80 partenaires non gouvernementaux. Parmi les principales cibles, le gouvernement souhaite :

  • augmenter à 80 % la proportion d’enfants qui commencent leur scolarité sans présenter de facteur de vulnérabilité pour leur développement;
  • faire bondir de 20 % la proportion de jeunes âgés de 12 à 17 ans actifs durant leurs loisirs et déplacements;
  • réduire de 10 % l’écart de mortalité prématurée entre les personnes les plus défavorisées et les plus favorisées sur le plan socioéconomique.

 

Prévention en santé

L’après-pandémie

La COVID-19 a servi de révélateur en mettant en évidence la plus grande vulnérabilité de certaines personnes face à la maladie. Or, cette pandémie n’est ni la première ni la dernière. Par ailleurs, nous devons prendre acte du vieillissement de la population, mais aussi des impacts du changement climatique. C’est pourquoi le gouvernement entend exercer un leadership fort en matière de prévention et de promotion de la santé.

Et c’est d’ailleurs par un appel à la résilience collective que se termine ce nouveau plan d’action interministériel: « Consolider la résilience aussi bien de la société que des individus demeure certainement la meilleure stratégie pour concrétiser la vision d’une population québécoise en santé, dans laquelle chaque personne a la capacité et les conditions pour réaliser son plein potentiel et participer au développement durable de la société. »

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