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Les enseignant·e·s au niveau primaire ou secondaire, ainsi que les éducateur·trice·s œuvrant dans des organismes, des associations, des musées, des parcs ou des centres d’interprétation de la nature, sont invité·e·s à remplir un questionnaire sur les enjeux, l’engagement et les pratiques en matière d’éducation à l’environnement.
D’une durée de 25 minutes, ce sondage s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche en éducation mené par une équipe franco-québécoise de chercheur·e·s de l’Université du Québec à Rimouski, de l’Université de Montpellier en France et de l’Université du Québec à Montréal.
« Le questionnaire s'adresse à deux catégories d’intervenant·e·s, explique Geneviève Therriault, titulaire de la Chaire de recherche en éducation à l’environnement et au développement durable - Université du Québec à Rimouski. D’une part nous ciblons les enseignant·e·s en activité du primaire et du secondaire et, de l’autre, les éducateur·trice·s, les animateur·trice·s et les vulgarisateur·trice·s œuvrant dans des organisations qui ont développé des activités éducationnelles sur les enjeux environnementaux et de développement durable. »
Portrait de l’éducation à l’environnement
À l’heure actuelle, il n’existe pas de portrait clair de l’éducation à l’environnement. On sait que les questions de changement climatique et de développement durable sont abordées dans des disciplines comme Univers social, Sciences et technologies, ainsi qu’Éthique et culture religieuse, qui va devenir Culture et citoyenneté québécoise. Ajoutons qu’il existe, en 5e secondaire, un programme appelé Monde contemporain et dans lequel on traite de ces questions.
> Éducation relative à l’environnement: 50 activités pour les élèves du primaire.
« Or, ces notions peuvent aussi être abordées ailleurs, par exemple dans les cours de français ou même les cours de mathématiques, fait remarquer Geneviève Therriault. On sait d’autre part qu'il existe toutes sortes d'initiatives comme les classes en plein air, les activités en nature, sans oublier les jardins pédagogiques. Cependant, ces pratiques, souvent en lien avec les enjeux environnementaux, ne sont pas documentées. Une lacune que nous souhaitons combler avec notre étude. »
« Dans un monde idéal où on veut susciter l'engagement et la prise de pouvoir des jeunes, il faudrait que les enjeux liés au changement climatique et au développement durable soient davantage mis de l'avant. »
Geneviève Therriault
Le pouvoir d’agir
En résumé, cette étude a donc pour but de comprendre comment les personnes qui interviennent auprès des jeunes abordent ces enjeux dans leur pratique éducative ou pédagogique. Et quel est le rapport qu’elles entretiennent avec le savoir et l’engagement écocitoyen. L’enquête servira d’autre part à mieux documenter les partenariats formels et informels qui peuvent se tisser entre les organismes et les établissements d'enseignement.
À ce propos, Geneviève Therriault souligne que, dans le second volet de l’étude, les chercheur·e·s vont scruter plus particulièrement quelques projets existants de partenariats entre une école et un organisme. En plus d’étudier leur fonctionnement, ils vont tenter de s’y intégrer, dans le cadre d’une recherche-action, afin d’insuffler des éléments d’éducation à l’environnement qui contribuent à développer le sentiment de pouvoir agir des jeunes.
Ce sondage est ouvert jusqu’au 18 décembre. Faites vite si vous souhaitez participer à l’avancement des connaissances pour le bien de la planète et de nos jeunes.
Pour accéder au sondage.
