15 tendances en santé des collectivités à surveiller en 2023

La pédagogie en plein air connaît un formidable essor au Québec, notamment dans de nombreuses écoles primaires où les initiatives ne cessent de se multiplier. Mais les bénéfices de cette approche ne sont pas réservés qu’aux plus jeunes. Des classes extérieures ont fait leur apparition à l’Université de Sherbrooke, au début de la pandémie, et sont là pour demeurer. On en retrouve aussi au niveau collégial, comme au Cégep de la Gaspésie et des Îles. L’objectif est de varier les méthodes d’enseignement et de stimuler l’apprentissage. Parmi les bienfaits de la pédagogie en plein air, on peut citer la réduction du stress, l’augmentation de la motivation scolaire et la construction significative de liens entre collègues, étudiants et enseignants. Sans oublier les vues à couper le souffle qu’offrent chacune ces classes hors norme !

Source : École des pêches et de l’aquaculture du Québec

Voilà une nouvelle tendance en matière de verdissement urbain au Québec. Pourtant, ces microforêts sont implantées, depuis des années, dans de nombreuses villes à travers le monde. D’ailleurs, ce concept d’aménagement forestier a été élaboré, dans les années 1970, par le botaniste japonais, Akira Miyawaki. Ces plantations ultra-denses, en quelques années à peine, peuvent s’apparenter à des petites forêts matures. Et malgré leur taille réduite, elles seront susceptibles d’apporter de nombreux bénéfices, comme la purification de l’air, la captation du carbone et des eaux pluviales, la création d’îlots de fraîcheur et des refuges pour la biodiversité. Comme quoi on a toujours besoin de plus petit que soi…

Source : 100º

En plus d’héberger des plantes, ces avancées de trottoir sont dotées d’une fosse, remplie de paillis et de pierres, qui permet, grâce à des bordures arasées, de recueillir l’eau de pluie qui ruisselle sur la chaussée. Davantage d’administrations municipales les adoptent, comme l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie qui en a ajouté 28 en 2022. En effet, elles jouent trois rôles à la fois : sécurité, verdissement et résilience. Car ces saillies agissent comme des goulots d’étranglement, ce qui ralentit la circulation automobile tout en rendant plus sécuritaire, pour les piétons, la traversée de l’intersection. D’autre part, leurs plantations choisies contribuent à la biodiversité et leur système de rétention d’eau permet de délester quelque peu le réseau d’égouts. Franchement, c’est une pierre trois coups !

Source : Ville de Montréal

Des fraises fraîches de chez nous au mois de février ? Ça existe déjà. Elles sont cultivées dans une ferme verticale où des systèmes reproduisent le vent, la pluie ainsi que le lever et le coucher du soleil. Mais, tous ces dispositifs, indépendants les uns des autres, sont pour le moment contrôlés à la mitaine. Probablement pas pour longtemps, car, l’intelligence artificielle sera bientôt mise à contribution pour optimiser ce type de production. Et, qui sait, abaisser le prix de ces fraises, plus coûteuses, mais plus goûteuses, que celles qui ont parcouru des milliers de kilomètres dans des camions réfrigérés…

Source : L’Actualité

Un tout nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la Santé confirme que le transport actif, notamment la marche et le vélo, se doit d’être placé sur un pied d’égalité avec les autres modes de transport. En conséquence, la marche et le vélo méritent de se retrouver au cœur des plans d’aménagement urbain en vertu de leurs bénéfices pour la santé et l’environnement. Au-delà de ce plaidoyer, qui repose sur un solide corpus d’études récentes, cette publication recense les meilleures pratiques susceptibles d’être mises en œuvre dans toute ville. Une lecture obligée pour les décideurs, les planificateurs et les urbanistes. À nous tous de leur en faire part…

Source : Organisation mondiale de la Santé

Inspirée de la première place inondable au monde, celle de Benthemplein à Rotterdam, aux Pays-Bas, la place des Fleurs-de-Macadam forme une cuve qui permet de recueillir les eaux de pluie des rues avoisinantes grâce à des ouvertures dans le trottoir. Ces eaux sont ensuite absorbées par le sol et les plantes qui, dans le processus, vont en filtrer une partie. Ce système de biorétention contribue à diminuer les débordements d’égouts lors des orages éclairs qui deviennent de plus en plus fréquents en raison du changement climatique. Nul doute que ces places inondables, aussi ludiques qu’utilitaires, vont se multiplier dans les années à venir, un peu partout dans nos milieux urbains.

Source : 24 heures

Depuis quelques décennies, nos abeilles, ainsi que bien d’autres insectes pollinisateurs, éprouvent de nombreuses difficultés. Au printemps, notamment, alors que les fleurs sont encore rares, nos butineurs indigènes peinent à trouver leur nourriture. Il y a bien sûr les hâtives fleurs de pissenlits, mais elles sont systématiquement fauchées par les lames de nos tondeuses. C’est la raison d’être du Défi pissenlits, lancé en 2021, et auquel plusieurs villes, notamment celle de Québec, ont adhéré cette année. On laisse pousser les pissenlits pour aider nos pollinisateurs à se refaire des forces. Pensez-y au printemps 2023…

Source : Le Soleil

Espace MUNI a sondé les directions de l’urbanisme, directions générales et conseils municipaux de 180 municipalités, de 16 régions administratives. Selon cette enquête, 83 % des personnes répondantes souhaitent une mise à jour des lois et des programmes afin de mieux soutenir le développement de maisons intergénérationnelles et appellent même de leurs vœux une stratégie nationale en leur faveur. D’ailleurs, 92 % de ces personnes considèrent que ce type d’habitations est nécessaire, notamment pour faire face au vieillissement de la population. Ce que l’actuelle pénurie de logements rend d’autant plus pertinent.

Source : Espace MUNI

En dix ans, la livraison de colis chez Deutsche Post DHL Group a plus que doublé, alors que ses émissions de gaz à effet de serre ont considérablement diminué. C’est grâce à l’électrification à marche forcée de sa flotte de véhicules, actuellement la plus grande en Europe, et qui additionne les « e-vans », « e-bikes » et « e-trikes ». Sans oublier l’utilisation massive de panneaux solaires pour alimenter en électricité ses e-véhicules, de même que l’emploi de la géothermie pour tempérer ses entrepôts. Bref, le service postal allemand est en train de donner un tout nouveau sens à l’envoi de « e-mail »…

Source : Deutsche Post DHL Group

L’automne, c’est la saison du ramassage des feuilles mortes. Une corvée qui consiste bien souvent à remplir de grands sacs en papier dans les municipalités qui se chargent de leur compostage. Mais, au Québec, davantage de villes proposent à leurs citoyens l’option du feuillicyclage. On peut, par exemple, utiliser la tondeuse à gazon pour déchiqueter les feuilles mortes. Leurs fragments deviennent alors un excellent engrais pour le gazon ou peuvent servir de paillis dans les plates-bandes pour protéger les végétaux pendant l’hiver. Le regretté Jardinier paresseux, Larry Hogdson, avait d’ailleurs coutume de dire que « le meilleur engrais pour toute plante est son propre feuillage ». Cette méthode a aussi l’avantage d’être beaucoup plus rapide que le ramassage au râteau, souligne la Ville de Québec, et permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre qu’entraîne cette collecte spéciale, pour peu que la tondeuse utilisée soit électrique…

Source : Ville de Québec

Dès le début de la pandémie, la bicyclette a gagné en popularité. Et on remarque, un peu partout dans le monde, aussi bien à San Francisco qu’à Barcelone, une pratique qui prend de l’ampleur : des parents et leurs enfants se regroupent pour faire du vélo sur des itinéraires fixes aux mêmes heures de la journée. Ces rassemblements de cyclistes créent un cocon de sécurité qui permet aux enfants de pédaler sur le chemin de l’école. Ce qui démontre, par ailleurs, la nécessité d’aménager davantage d’infrastructures cyclables sécuritaires pour les enfants…

Source : CityLab

En Amérique du Nord, les promoteurs immobiliers sont généralement tenus d’aménager un nombre minimum de cases de stationnement « hors rue » déterminé par le type, la fonction et la taille du bâtiment. Or, depuis des années, le professeur Donald Shoup s’oppose à cette mesure qui engendre, selon ses recherches, toujours plus de congestion automobile, des hausses de prix des logements, de l’iniquité sociale, de l’étalement urbain, etc. Et voilà que, après avoir prêché dans un désert de bitume, un nombre grandissant d’administrations municipales adoptent les recommandations phares qu’il propose. Dont, bien sûr, l’élimination des exigences minimales de stationnement qui désormais font davantage place aux exigences maximales de stationnement…

Source : StreetBlog

On sait qu’il est préférable d’opter pour les protéines végétales plutôt qu’animales. Et si les insectes faisaient exception à la règle ? C’est du moins le pari que fait une nouvelle chaire de recherche, créée en juin 2022 à l’Université Laval, et dont le principal objectif est de contribuer à faire de l’élevage d’insectes comestibles une production animale à part entière. Une production qui pourrait notamment s’inscrire dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Car ces insectes peuvent se nourrir de nos résidus alimentaires, des champs à l’assiette. Ils serviraient ainsi à produire des protéines, des lipides, ou de nouveaux aliments de très haute qualité ensuite redirigés dans l’alimentation humaine. Lutter contre le gaspillage pour produire plus d’aliments, ce serait faire une pierre deux coups !

Source : Le Devoir

Alors que la reprise des voyages en avion s’est effectuée dans un chaos généralisé, l’aéroport de Schiphol annonçait, pour l’année à venir, une réduction du nombre de ses vols sous les seuils prépandémie ! Surprenant, car, troisième aéroport d’Europe, Schiphol était alors capable de gérer un demi-million de vols par année, et visait même à l’époque franchir le cap de 540 000. Or, son administration compte désormais ramener ce nombre à 440 000. Pour notamment se conformer à la volonté du gouvernement dont le but est de diminuer les impacts négatifs de l’aviation en matière de bruit, de la pollution atmosphérique locale et de gaz à effet de serre. Les autres aéroports internationaux vont-ils lui emboîter le pas ?

Source : Fast Company

Ce nouveau mode de transport collectif, qui marque « la révolution de la mobilité à Québec », selon le maire Bruno Marchand, repose sur l’utilisation de fourgonnettes capables d’embarquer sept passagers. Ce service de « taxi-bus » sera offert, sur demande, dans certains quartiers périphériques de la ville, pour des déplacements de proximité ou pour rabattre la clientèle sur le réseau conventionnel d’autobus, et, bientôt l’espère-t-on, sur le réseau structurant du futur tramway… Un service, sur mesure, se détaille au coût modique d’un simple titre de transport régulier par trajet !

Source : Le Journal de Québec