Agriculture urbaine

Capitale-Nationale : inauguration du nouveau Centre éducatif en agriculture urbaine

Capitale-Nationale : inauguration du nouveau Centre éducatif en agriculture urbaine

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Figure emblématique de l’agriculture urbaine dans la Capitale nationale, avec la réalisation de plusieurs potagers urbains d’envergure, dont les jardins du Bassin Louise, les Urbainculteurs viennent d’inaugurer le Centre éducatif en agriculture urbaine (CÉAU) qui se propose d’outiller les citoyens d’aujourd’hui et de demain à développer une plus grande autonomie alimentaire, en plus d’encourager les producteurs locaux.

Le CÉAU, pour commencer, c’est cinq stations d’information, dont quatre sont érigées sur le site d’ExpoCité, alors qu’un kiosque d’information est installé au Grand Marché de Québec. Ce kiosque, qui sert aussi de lieu d’accueil, avec ses animateurs, contient une carte du site pour situer les quatre stations de démonstration. Et d’ici 2023, les Urbainculteurs prévoient porter leur nombre à une dizaine de stations.

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L’agriculture urbaine en mode découverte

Johann Girault, directeur général des Urbainculteurs, explique que chaque station sera reconnaissable à son arche en bois, peinte avec le vert emblématique du CÉAU. Ces structures signalétiques, qui servent de repères, vont porter des panneaux d’information thématiques liés au type de production en démonstration.
 
« Des animateurs seront sur place, du mercredi au dimanche, précise Johann Girault, afin d’expliquer au public les enjeux du type de production exposé à chaque station. De plus, un code QR sera apposé sur l’arche afin que les visiteurs accèdent, grâce à leur téléphone intelligent, à un audioguide et qu’ils puissent aussi consulter différents liens utiles, y compris notre podcast Mâche-patates. »

Pour ses débuts, le CÉAU met en vedette un rucher, un poulailler, un potager en bacs, un potager en plein sol et, dans le kiosque, une station d’hydroponie. « Bref, résume Johann Girault, nous avons aménagé une sorte d’espace muséal à ciel ouvert qui met en valeur différents types de production en agriculture urbaine ».

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Partenaires experts

Bientôt, une production de champignons devrait s’ajouter dans le Grand Marché. Puis, sur le site d’ExpoCité, on prévoit installer une serre, en partenariat avec l’Université Laval. D’ailleurs, toutes les stations sont développées avec des partenaires experts qui en assurent aussi bien le fonctionnement que l’animation. Des partenaires qui, par ailleurs, vont se relayer chaque mois de l’année pour offrir une conférence ou un atelier interactif ouvert au grand public.
 
Johann Girault souligne d’autre part que ce centre éducatif a aussi pour mission de mieux faire connaître les producteurs locaux qui sont présents au marché. « Nous allons par exemple développer une station houblonnière pour éventuellement faire une brassée spéciale à l’aide des cuves de SNO Microbrasserie Nordik. On pense aussi entailler les érables sur le site pour faire du sirop d’érable avec l’aide d’un producteur local. Car c’est aussi ça, l’agriculture urbaine. Elle sert à faire le lien entre une agriculture de proximité et le citoyen urbain. À mieux faire comprendre tous les enjeux liés à la sécurité alimentaire, à l’autonomie alimentaire. »

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Mission pédagogique

Un autre volet du CÉAU, et auquel Johann Girault tient beaucoup, c’est l’organisation des activités pédagogiques avec certaines écoles des quartiers centraux qui sont plus souvent défavorisées. Des écoles dont les enfants n’ont pas toujours la chance d’être en contact avec la nature ou d’être impliqués dans des projets d’agriculture urbaine.
 
« On souhaite accueillir des classes lors de journées pédagogiques ou de sorties scolaires, explique Johann Girault, pour leur offrir des ateliers et des formations qui soient adaptées à des jeunes de la fin primaire et du début secondaire. On va d’ailleurs travailler en partenariat avec la Tablée des Chefs pour littéralement créer des ateliers de la ferme à la table. Les élèves vont donc pouvoir aller cueillir des légumes dans notre jardin pour ensuite les transformer eux-mêmes dans la cuisine de la Tablée. »
 
Et ce n’est qu’un début, car Johann Girault a encore bien des projets dans la tête. Il imagine inviter des étudiants en agronomie pour des projets de recherches, ou créer une pépinière d’entreprises et même des antennes de CÉAU dans d’autres marchés publics.
 
Une belle histoire à suivre !

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