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Dans le but de mettre en place un système alimentaire plus résilient et plus durable, Équiterre s’est associée, en 2020, à trois partenaires de taille, Système alimentaire montréalais, Aliments du Québec et la Fondation du Grand Montréal, pour mettre sur pied une communauté de pratique en alimentation institutionnelle durable. Et les résultats sont probants !
Rappelons que cette communauté de pratique permet de rassembler les connaissances et l’expérience des nombreux acteurs du milieu qui travaillent à encourager et à faciliter l’approvisionnement alimentaire durable. Tout ce savoir-faire, en constante évolution, est d’ailleurs facilement accessible sur le portail Web Commun’assiette, devenue le nom de cette communauté de pratique.
Alimentation durable et locale : des résultats très encourageants
En seulement un an, les membres de Commun’assiette sont parvenus à dépasser leur cible globale : le pourcentage des achats d’aliments québécois compilés pour l’ensemble des institutions et entreprises de gestion de services alimentaires, membres de Commun’assiette, est passé de 50 % en 2021 à 60 % en 2022 ! Cela représente 13,6 millions $ d’achats d’aliments du Québec sur un total de 22,6 millions.
Cette initiative, qui s’inscrit d’ailleurs dans la vision de la Politique bioalimentaire du Québec 2018-2025 ainsi que celle de la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ), est d’autant plus méritoire que ses membres ont dû surmonter de nombreuses embûches en période de pandémie : pénurie de main-d’œuvre, augmentation du prix des aliments, sans oublier les catastrophes naturelles liées aux changements climatiques. En dépit de ces conditions difficiles, tous les groupes alimentaires, analysés par Aliments du Québec au menu lors de l’exercice de quantification, ont connu une progression entre 2020-2021 et 2021-2022.
Ces données sont importantes puisqu’elles permettent de mieux connaître les obstacles auxquels font face les institutions, ainsi que les leviers à leur disposition, lorsqu’elles entreprennent une transition vers un approvisionnement alimentaire durable. L’identification de ces freins et de ces outils permet également à la communauté de pratique de poursuivre sa mission.
D’ailleurs, les membres de Commun’assiette qui ont réalisé cet exercice de quantification sont reconnus Aliments du Québec au menu – Institution. Ce qui signifie qu’ils se sont dotés d’une cible d’achat d’aliments québécois, tel que prôné par la SNAAQ du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ). Une cible qu’ils s’engagent à maintenir ou à rehausser pour l’année 2022-2023.
Commun’assiette toujours mieux remplie !
Vous représentez une institution, une entreprise de gestion de services alimentaires, ou bien vous œuvrez au sein même du système alimentaire ? Commun’assiette vous offre tous les outils, les ressources clés, les marches à suivre et les initiatives pour vous aider à entreprendre des démarches en matière d’approvisionnement alimentaire durable et vous fixer des cibles d’achats d’aliments québécois. Vous êtes toutes et tous convié·e·s à joindre dès maintenant le mouvement de l’alimentation institutionnelle durable de manière à contribuer à la stratégie gouvernementale qui a pour objectif que, d’ici 2025, l’ensemble des institutions publiques du Québec se dote d’une cible d’achat d’aliments québécois.
Incidemment, vous êtes aussi invités à participer à l’événement Les institutions mangent local! qui revient pour une 4e édition du 19 au 23 septembre prochain. Services de garde à la petite enfance, écoles, cégeps, universités, établissements de santé, cafétérias d’entreprises et dans les milieux de travail vont tous mettre la main à la pâte afin de faire connaître à leurs usagers l’importance de découvrir, de cuisiner et de déguster les produits du Québec !
Pour consulter la liste des membres et en savoir davantage sur Commun’assiette.
Commun’assiette, créée par Équiterre, est rendue possible grâce au soutien financier de plusieurs partenaires : le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) à travers le volet 1 du Programme de développement des marchés bioalimentaires qui s’inscrit dans le cadre de la SNAAQ, ainsi que d’Aliments du Québec; la Fondation Choquette-Legault; le ministère de la Santé et des Services sociaux par l’entremise de la Table québécoise de la saine alimentation (TQSA). Il a pris naissance grâce à un important financement du Système alimentaire montréalais (SAM), et de la Fondation du Grand Montréal.
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