J’ai soif de santé au travail, en ville et à la maison

De plus en plus d’organisations et d’entreprises sont soucieuses d’offrir à leurs employé·es des environnements de travail sécuritaires et qui favorisent les saines habitudes de vie. « Justement, explique Jalila Mafhoum, chargée de la campagne J’ai soif de santé, la promotion de l’eau, en lieu et place de des boissons sucrées, représente une excellente stratégie pour notamment favoriser la productivité. On peut par exemple installer des fontaines d’eau qui permettent le remplissage des gourdes. Et c’est aussi bon pour la santé de la planète, puisque ça diminue le nombre de bouteilles de plastique à usage unique. »

Le site J’ai soif de santé au travail offre aux organisations et d’entreprises différentes astuces pour augmenter la consommation d’eau au travail, que ce soit à l’intérieur comme à l’extérieur. Par exemple, l’eau n’est pas obligée d’être « plate » : différentes recettes existent pour l’aromatiser et la rendre plus attrayante. Et grâce à des pictogrammes ou des flèches signalétiques, on peut rappeler aux employées qu’elle est facilement accessible en tout temps.

« Et nouveauté cette année, souligne Jalila Mafhoum, la campagne J'ai soif de santé a établi un partenariat avec le CHU Sainte-Justine dans le but de d’encourager les employés à boire de l’eau en milieu de travail, mais plus spécifiquement dans le milieu hospitalier. »

Au Québec, l’eau de l’aqueduc est d’excellente qualité, sauf pour de bien malheureuses exceptions. Et elle est gratuite. À ce chapitre, les municipalités peuvent jouer un rôle stratégique pour en faire la promotion et en accroître l’accessibilité. Par exemple dans les parcs, les places publiques et bien sûr les édifices municipaux. J'ai soif de santé en ville leur offre d’ailleurs différents outils pour accroître la visibilité de l’eau grâce à des pictogrammes signalétiques et des infographies qui en font la promotion. « C’est d’autant plus le cas en été, rappelle Jalila Mafhoum, alors que de grands rassemblements sont organisés, souvent à la chaleur. C’est le moment ou jamais de faire concurrence à l’omniprésence de l’offre de boissons sucrées. »

Une autre manière d’accroître la visibilité des accès à l’eau gratuite, c’est d’en cartographier les sites. Grâce à partenariat avec le Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière et le Plateau lanaudois intersectoriel, J'ai soif de santé a pu répertorier les points d’eau gratuits sur l’ensemble de ce territoire. « Et nous sommes ouverts à établir d’autres partenariats du genre, mentionne Jalila Mafhoum, pour un jour, peut-être couvrir toutes les régions du Québec.

Parmi les outils clé en main offert par J'ai soif de santé, il vaut la peine de mentionner les trois modèles de résolution, et leur argumentaire, qui peuvent être proposés en vue d’être adoptés par le conseil municipal : 

• Faciliter l’accès à l’eau potable gratuite dans les lieux publics
• Des établissements et événements publics sans boissons sucrées
• Interdire la vente de boissons énergisantes dans les établissements publics

L’un des endroits où il faut prendre l’habitude de boire l’eau du robinet, c’est certainement à la maison. Bien sûr, pour que cette eau ne soit pas « plate », on peut l’aromatiser, ou encore lui ajouter des glaçons de formes différentes ou fabriques en insérant de petits fruits dans le moule avant la congélation. Mais l’un des conseils que préfère donner Jalila Mafhoum, c’est de toujours garder un pichet d’eau dans le réfrigérateur. Comme ça on s’assurer de toujours avoir à portée de main de l’eau froide, ce qui la rend d’autant plus désirable surtout en été. Et de ne pas oublier de déposer ce pichet au milieu de la table lors des repas familiaux.

Et dernière recommandation : n’oublier pas votre gourde pleine d’eau quand vous quittez la maison !

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