Jeu actif dans les milieux de la petite enfance : un cours en ligne et un webinaire pour transformer vos pratiques

Comment planifier des jeux plus actifs pour son groupe ? Lors des jours de pluie, devrait-on prévoir des alternatives au jeu extérieur pour faire bouger les tout-petits ? Ces questions vous sont familières ?

Par le biais de 3 leçons totalisant 19 minutes d’écoute, notre cours en ligne vous éclairera sur ces sujets et bien d’autres encore, grâce à l’expertise de ces formateur·trices expérimenté·es en la matière :

• Camille Godue-Couture : cofondatrice de la Coopérative Au Grand Air et chargée de cours au collégial
• Daniel Masson, enseignant en technique d’éducation à l’enfance
• Josiane Caron Santha, ergothérapeute et formatrice
• Louis-Philippe Dugas, coordonnateur de la Table intersectorielle régionale en saines habitudes de vie Mauricie
• Stéphanie Bastien, kinésiologie, agente de développement chez Loisirs Laurentides et ambassadrice 100°

Cliquez ici pour accéder au cours en ligne « Gazelle et Potiron : le jeu actif dans les milieux de la petite enfance »

Le cours vous donne également accès à ces outils pratiques :

• Aide-mémoire : Reconnaître l’importance du jeu libre et actif au quotidien
• Mon journal de bord sur le jeu actif
• Guide d’animation : Se mobiliser pour rendre son milieu favorable à la saine alimentation, au jeu actif et au développement moteur
• Répertoire d’activités pour favoriser la saine alimentation, le jeu actif et le développement moteur
• Connaissez-vous les trois niveaux d’intensité du jeu actif ?
• Pense-bête pour les sorties extérieures

Pendant la journée, il est important d’offrir aux tout-petits des occasions de bouger selon différentes intensités :

• Faible (ex. : se déguiser, peindre tout en étant debout ou en marchant)
• Moyenne (ex. : rouler, lancer le ballon dans le cerceau ou jouer à la chaise musicale)
• Élevée (ex. : course ou danse rythmée)

On peut également parler d’activités de faible énergie et de grande énergie.

Cette leçon détaille donc quelques pistes d’action accompagnées de plusieurs bonnes idées pratiques pour favoriser le jeu actif dans votre milieu :

• Accorder une priorité au jeu libre et actif
• Offrir des jeux adaptés au rythme et aux préférences des enfants
• Offrir des occasions de jeux de grande énergie
• Proposer des activités qui favorisent la diversité et l’inclusion

Dans cette leçon, nos experts rappellent que les enfants ont besoin de s’adonner à des activités plus soutenues pour plusieurs raisons. Elles peuvent permettre de canaliser leur énergie, réduire les tensions, l’agitation et les comportements agressifs. Elles développent aussi leur agilité physique, leurs habiletés motrices et leur endurance.

Souvent, on remarque que moins de temps est accordé aux jeux de haute intensité, car ces activités sont parfois associées à une perte de contrôle des enfants.

Le cours explique donc dans quelles proportions nous devrions retrouver à l’horaire les trois niveaux d’intensité de jeu (faible, moyenne et élevée) en fonction de l’âge des enfants :

• Pour les poupons qui ne se déplacent pas encore, 30 minutes devraient être passées sur le ventre, réparties entre les moments d’éveil.
• Entre 1 et 4 ans, les enfants devraient être actifs au moins 180 minutes par jour et expérimenter les trois niveaux d’intensité de jeu.
• À partir de 3 ans, au moins 60 minutes devraient être accordées au jeu à intensité élevée.

Cette leçon explore également deux pistes d’action et de bons conseils pratiques pour favoriser les trois intensités de jeu au quotidien :

• Varier l’intensité : les activités ou les jeux prolongés durant lesquels l’intensité ne varie pas beaucoup ont tendance à les rebuter.
• Jouer dehors pour plus d’intensité : lorsque les tout-petits jouent dehors, ils ont tendance à jouer davantage à des jeux de moyenne et de haute intensité.

La « délicieuse incertitude », aussi appelée « zone de développement proximale », correspond au moment où l’enfant se retrouve face à un défi qu’il croit pouvoir relever, même s’il doit faire des essais et des erreurs et, parfois, compter sur l’aide d’un adulte. À coup de petites réussites, cette « délicieuse incertitude » permet à l’enfant de cheminer doucement vers l’atteinte de son plein potentiel.

Cette troisième leçon détaille trois pistes d’action avec plusieurs exemples concrets pour bien accompagner les tout-petits dans cette zone :

• Observer les capacités actuelles des enfants pour anticiper les prochains défis.
• Identifier une intention éducative : une proposition de défi adapté qui permettra au tout-petit de se dépasser.
• Accompagner l’enfant dans ses défis en portant intérêt à ses réactions, afin de proposer des variantes au moment opportun.

Récemment, la Société canadienne de pédiatrie a émis des directives en faveur du jeu risqué. Ses bienfaits sont indéniables, mais son application au quotidien s’accompagne bien souvent de défis et de craintes.

Ce webinaire vous propose des pistes concrètes pour apprivoiser le jeu risqué, tant auprès des enfants que de leurs parents.

Diffusée en direct le 12 novembre 2024, cette conférence virtuelle gratuite de 60 minutes met en vedette les intervenants suivants :

• Émilie Beaulieu, pédiatre et chercheure, CHU de Québec-Université Laval
• Frédéric Auclair, conseiller pédagogique, Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE)