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À l’approche du congé des fêtes, 100º renoue avec sa tradition des coups de cœur afin de jeter un dernier coup d’œil sur l’année qui vient de s’écouler. Dans cette rétrospective 2022, l’équipe de rédaction vous propose un florilège des nouvelles, d’ici et d’ailleurs, qui nous ont inspirés, charmés ou même enchantés. Chacune à leur manière, ces petites histoires font la preuve qu’avec de l’audace, de l’ingéniosité et du courage, oui, il est possible de changer le monde !
Helsinki : des repas gratuits pour les enfants dans les parcs publics
Tous les jeunes de moins de 16 ans, équipés d’une assiette et d’une fourchette ou d’une cuillère, peuvent profiter d’un repas, chaud ou froid, dans une quarantaine des terrains de jeux de la ville. Et ce, sans supervision parentale. C’est donc dire que, durant les vacances scolaires, dans cette ville très sécuritaire, des jeunes à partir de neuf ou dix ans convergent par centaines dans un parc près de chez eux pour aller dîner tandis que, bien souvent, leurs parents sont au travail. Cela peut paraître irréel de voir de si jeunes enfants profiter d’une telle autonomie, mais c’est parce que la société finlandaise les a placés au cœur de ses priorités. Et bien entendu, les repas cuisinés sont équilibrés et nutritifs. Ici, la malbouffe n’a pas sa place…
Source : TreeHugger
Au Japon, les bambins peuvent circuler de manière autonome et sécuritaire
Est-ce qu’un enfant de trois ans peut se rendre seul au marché et ensuite rapporter un poisson à sa mère ? Certainement pas en Amérique du Nord, où l’on ferait enquête sur ses parents. Mais au Japon, ce serait possible. C’est du moins la proposition de la série Old Enough ! sur Netflix, qui suit les pérégrinations de bambins nippons dans les rues de leur ville. Bien sûr, ces petites capsules documentaires sont un brin exagérées, mais elles traduisent une réalité qui est loin d’être fictive. Au Japon, les mœurs comme les aménagements urbains sont d’abord et avant tout propices à tous les piétons. Même ceux qui en sont à leurs premiers pas.
Source : Slate
Cuisine ton avenir : un passeport pour la vie à des jeunes de la DPJ
L’un des programmes éducatifs de La Tablée des Chefs, appelé Cuisine ton avenir, propose depuis 2019 aux jeunes de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) une initiation à l’alimentation et à la cuisine. Comme l'explique Geneviève Massé, directrice des programmes éducatifs : « Chacun de ces jeunes mérite d’apprendre à bien s’alimenter et à cuisiner pour lui-même. Bien qu’on n’en parle que rarement dans l’espace public, il ne faut pas les oublier. Pour nous, à La Tablée des Chefs, c’est une priorité de les soutenir et de les mener vers la vie autonome ». Zoom sur une aventure humaine hors du commun !
Source : 100º
Le conseil municipal de Gatineau donne la parole aux enfants
Lors d’une séance du conseil municipal, le 12 avril dernier, la conseillère Caroline Murray était accompagnée de sa fille de cinq semaines. Écourtant son congé de maternité pour être de retour à la table du conseil, elle a pris la parole en soulignant l’importance du rôle qu’ont à jouer les gouvernements de proximité afin de lutter contre les changements climatiques, comme l’indiquait récemment le 6e rapport du GIEC. De plus, ce soir-là, deux enfants, qui accompagnaient leur mère, se sont adressés au conseil pour lui faire part de leurs préoccupations à l’égard de l’environnement. Comme quoi, aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années !
Source : ICI Radio-Canada
Prescri-Nature: un nouvel outil dans l’arsenal de soins de santé
Inspiré de l’initiative nationale PaRx, déployée en novembre 2020 par la BC Parks Foundation, d’abord en Colombie-Britannique, puis en Ontario en février 2021 et ensuite dans plusieurs autres provinces, Prescri-Nature est le premier programme québécois de « prescriptions d’exposition à la nature basé sur des données probantes ». Dans cette optique, il est désormais reconnu que les médecins et autres professionnels de la santé ont un rôle actif à jouer dans la promotion des saines habitudes de vie, incluant un contact régulier avec la nature. En effet, depuis les années 1980, cette « prime nature » porte le nom, au Japon, de Shinrin-Yoku que l’on traduit par « bain de forêt ».
Source : 100º
Le Danemark vise une nouvelle génération sans tabac
L’objectif que poursuit le pays est de faire en sorte que toutes les personnes nées en 2010, et après, ne commencent jamais à fumer ou à utiliser des produits à base de nicotine. L’une des mesures envisagées serait, à l’instar de la Nouvelle-Zélande, de relever d’un an l’âge légal pour fumer, chaque année. Si elle était appliquée dès aujourd’hui, cela signifie que, dans vingt ans, par exemple, il serait interdit de vendre des cigarettes aux moins de 38 ans. Si bien que, au bout de 82 ans, seuls les centenaires auraient encore le droit de fumer…
Source : TVA Nouvelles
Le territoire comme salle de classe
L’école primaire Nanook d’Apex, près d’Iqaluit, au Nunavut, propose à ses élèves un programme unique et inusité : l’extérieur en guise de salle de classe. Beau temps, mauvais temps, les jeunes de la maternelle à la 5e année manient des blocs de neige, apprennent à être à l’écoute de l’environnement, à travailler en équipe et parlent l’inuktitut autant que possible. Baptisé « Nuna », ce programme scolaire offre un cursus ancré dans la culture, la langue et les traditions inuites. Sans doute devrait-il être enseigné aux autres écoles du territoire !
Source : ICI Radio-Canada
Drummondville teste des solutions de rechange au gazon
Trèfle, pervenche, millepertuis, thym, serpolet et autres espèces indigènes ont été plantés dans neuf zones d’intégration, toutes aménagées par la ville, afin que les citoyen·ne·s tenté·e·s de diversifier leur pelouse puissent en constater de visu le résultat. Et quatre autres espaces ont servi à tester l’arrêt de la tonte. Pour le directeur du service de l’environnement de la Ville, Roger Leblanc, cette expérience qui consiste à laisser la nature reprendre ses droits a produit des résultats étonnants en à peine une année avec l’apparition d’espèces d’oiseaux que l’on ne voyait plus. Pour la Ville, cela se traduit par des économies en eau et en contrats d’entretien, en plus de favoriser la biodiversité. De quoi inspirer les Drummondvillois·es à réaménager leur terrain et inspirer d’autres municipalités!
Source : La Presse
Le « forfait plafond » pour voler au secours du transport collectif ?
Le principe est le suivant : on utilise sa carte à puce, ou mieux, un téléphone intelligent, qui débite le montant de son titre de transport à chaque déplacement, jusqu’à ce que le total corresponde au prix d’une passe mensuelle. Après quoi, chaque titre de transport supplémentaire est crédité. Une manière, pour les usagers, d'acheter graduellement leur passe, au lieu de le faire d'un coup chaque début de mois. La ville de New York va lancer un projet pilote en ce sens, dans le but d’augmenter un achalandage devenu anémique à cause de la pandémie et, par le fait même, pour réduire le fardeau financier des navetteurs moins nantis. À suivre…
Source : NextCity
La France encadre la publicité des voitures automobiles
Depuis le 28 décembre 2021, les annonces à la télévision et au cinéma qui vantent les mérites des automobiles doivent afficher l'un des messages suivants : « Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo », « Pensez à covoiturer », et « Au quotidien, prenez les transports en commun ». Des messages qui, sous peine d'amendes salées, doivent être bien audibles et bien lisibles. Pas question de les reléguer au bas de l’image en caractères microscopiques. Enfin, toutes ces pubs sont obligées de se conclure par le mot-clic : #SeDéplacerMoinsPolluer. On applaudit !
Source : Streetsblog
Des blocs de construction faits de déchets de plastique
Alors que l’industrie du recyclage peine à traiter les quantités astronomiques de matières plastiques que nous consommons, la société ByFusion croit avoir trouvé la solution. Elle utilise des plastiques, auparavant considérés comme non recyclables, pour en faire des briques de construction d’une remarquable solidité. Toutes bigarrées, puisque faites de plastiques mélangés aux couleurs disparates, elles s’assemblent un peu à la manière de blocs Lego. Un procédé original pour bâtir un monde meilleur et moins pollué…
Source : YahooLife
Victoire définitive des villes contre l’industrie de la restauration rapide
À l’automne 2019, la Cour supérieure du Québec confirmait que les municipalités ont le droit d’utiliser le zonage pour limiter l’installation de restaurants rapides sur leur territoire. Or, c’était se réjouir trop vite puisque la cause était rapidement portée devant la Cour suprême. Mais cette fois, c’est la bonne puisque le plus haut tribunal du pays vient de refuser d’entendre l’appel d’un regroupement d’établissements de restauration. Une décision qui pave assurément la voie à toutes les municipalités qui souhaitent instaurer des environnements favorables aux saines habitudes de vie, tout particulièrement près des écoles !
Source : Journal de Québec
La municipalité de Prévost impose des écocontributions sur les produits à usage unique
C’est une première au Québec ! Plutôt que d’interdire la vente des bouteilles d’eau ou de contenants de lave-glace, la municipalité va exiger une redevance. Toutefois, les citoyens qui souhaitent ne pas payer cette écocontribution auront par exemple l’option de réutiliser leur bidon de lave-glace dans une station de remplissage. Même principe pour les bouteilles d’eau. D’ailleurs, la mairie estime que, seulement à Prévost, qui compte quelque 13 000 âmes, il se jette environ un million de bouteilles d’eau par année. Le maire, Paul Germain, souhaite donc, par cette mesure, que les citoyens se tournent vers le vrac afin de réduire la facture des matières résiduelles de la Ville.
Source : La Presse
Les agriculteurs qui plantent des arbres
Le projet pilote Demain la forêt, initié notamment par les Cowboys fringants, vise la plantation d’arbres afin de créer des puits de carbone sur des terres agricoles. En retour, les agriculteurs pourraient obtenir des crédits carbone qui leur seraient éventuellement monnayés. L’objectif n’est pas de créer des forêts à la place des champs, mais de profiter de toutes les parcelles qui sont trop accidentées ou impropres à la culture pour y planter des essences d’arbres, adaptés à leur environnement. Des arbres qui vont à la fois renforcer la biodiversité et contribuer à la lutte contre le changement climatique.
Source : néomédia
Un projet de covoiturage… sur le pouce
Dans la région de Brome-Missisquoi, comme dans bien d’autres, l’offre de transport collectif interurbain est lacunaire. Le seul moyen de transport, c’est la voiture. Or, pour qui n’en possède pas, il existe désormais une option, fruit d’une initiative entièrement citoyenne : le projet Caravane. Ce pilote, prévu pour 2020, mais retardé par la pandémie, a vu le jour en juillet dernier. Il s’agit d’une sorte de « covoiturage spontané ». Sur les principaux axes routiers de la région, des endroits sécuritaires désignés sont identifiés par des pancartes. Les navetteurs n’ont qu’à lever le pouce pour héler un bon samaritain. Et, ça fonctionne !
Source : La Presse
Le CUSM offre le pain bannique à ses patients autochtones
Depuis plus d’une décennie, un peu partout au Canada, des établissements de santé offrent des plats traditionnels à leurs patients autochtones, notamment dans une optique de sécurisation culturelle. C’est au tour du Centre universitaire de santé McGill de mettre au menu le pain bannique, un aliment de réconfort aux yeux des Premières Nations. Une infirmière de liaison en psychiatrie, Julie Woodfine, en a eu l’idée devant la réaction d’un patient cri, George Matches, qui refusait de consommer les plats du CUSM parce qu’ils lui rappelaient ceux servis dans le pensionnat où il avait été élevé. Aujourd’hui décédé, ses quatre filles se disent honorées par la décision du CUSM d’avoir lancé cette expérience à cause de leur père.
Source : Hebdo Journal
L’éco-village UN17: un bijou d’architecture durable
À Copenhague, un nouvel éco-village est en construction. Cinq bâtiments abriteront bientôt 1 100 habitants. Le concept représente une première en la matière! Au lieu de se concentrer classiquement sur les énergies renouvelables et les matériaux écologiques, le projet UN17 prend en compte les 17 objectifs de développement durable des Nations Unies. Par exemple, le bien-être et la santé des habitants sont intégrés dans l’architecture. Ainsi, le quartier est conçu pour inciter les gens à passer plus de temps à l’extérieur, les chemins entre les bâtiments sont dessinés pour que les résidents marchent davantage, des jardins communautaires vont permettre de cultiver des légumes et de rencontrer les voisins, etc. En plus, les loyers seront abordables!
Source : FastCompany