Santé et société

2e Sommet de la santé durable de l’ASPQ, un rendez-vous à ne pas manquer!

2e Sommet de la santé durable de l’ASPQ, un rendez-vous à ne pas manquer!

Ressource

À nouveau, cette année, l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) propose aux expert·es, aux acteur·trices du milieu, ainsi qu’au grand public, une riche programmation de conférences et de panels répartis sur deux jours, les 30 et 31 janvier prochains. Un événement, gratuit ou à contribution volontaire, consacré aux impacts de la prévention et de la promotion de la santé sur la qualité de vie de la population québécoise. Et, à nouveau, ce Sommet de la santé durable sera coanimé par Thomas Bastien, directeur général de l’ASPQ, et la nutritionniste et animatrice Hélène Laurendeau.

Sommet de la santé durable

« En 2023, au sortir de la pandémie, le premier Sommet de santé durable est né de la nécessité de rassembler les acteurs de la santé publique afin de parler d’autres choses que de la COVID-9, explique Thomas Bastien. Nous avions alors senti le besoin de nous retrouver pour nous pencher sur des thématiques intersectorielles qui infléchissent les déterminants de la santé et qui contribuent à la santé durable ».


Ce premier Sommet a connu un franc succès, dépassant toutes les attentes avec plus de 1000 participant·es. Il a suscité un tel intérêt que de nombreuses personnes ont exprimé le vœu de participer à une seconde édition. Mais, plutôt que de courir sur trois jours consécutifs, à la fois en présentiel au Musée de la civilisation de Québec et en virtuel, cette seconde édition du Sommet se tiendra sur deux jours, à la fois à Québec et à Montréal, en plus d’être accessible en ligne !

Sommet de la santé durable

Deux lieux, une seule programmation !

Grâce aux nouvelles technologies, le Sommet se déroulera donc simultanément au Musée de la civilisation de Québec et au Jardin botanique de Montréal. Un événement unique, mais qui se tiendra en deux espaces distincts. Les captations vidéo, retransmises en temps réel, vont ainsi offrir la possibilité aux conférenciers et aux panélistes non seulement d’alterner leurs interventions entre la Capitale-Nationale et la métropole, mais aussi d’échanger directement entre eux. Une formule en « duplex » conçue pour favoriser une plus grande participation des gens en présentiel.


Thomas Bastien tient par ailleurs à souligner le symbole que représente le choix du Jardin botanique de Montréal. « Un autre prestigieux lieu culturel, précise-t-il, mais qui nous rapproche aussi, et surtout, de la nature. Une nature qui fait partie intégrante de la vision de l’APSQ en matière de santé durable. »

Sommet de la santé durable

Quel est l’état de la santé publique au Québec ?

Aux yeux de Thomas Bastien, ces grandes conversations intersectorielles portant sur la santé durable sont plus que jamais essentielles. Car la santé publique au Québec demeure fragile, malgré quelques avancées, notamment avec la mise en place de la Politique gouvernementale de prévention en santé (PGPS).


Fragile, d’abord parce que la santé publique souffre de sous-financement chronique. Ensuite parce que le ministère de la Santé ne peut, à lui seul, soutenir l’ensemble des initiatives nécessaires à l’atteinte des objectifs de la PGPS, lesquels sont souvent sous la responsabilité d’autres ministères. Il est donc tout aussi crucial de conscientiser l’ensemble de ces ministères quant à la portée de leurs actions, ou inactions, en matière de santé durable.


« C’est la raison d’être de ce Sommet, précise Thomas Bastien : permettre de valoriser les expertises de tous et chacune, mais aussi de faire valoir la place de la santé durable dans une multitude de sphères d’influence. Car la PGPS touche de nombreux enjeux : logement, itinérance, consommation de substances, architecture, urbanisme, mobilité durable, environnement, vieillissement de la population, etc. »

Sommet de la santé durable

Promotion et prévention de la santé

Or, à l’heure actuelle, faute de financement adéquat, cette politique gouvernementale ne possède pas les moyens de ses ambitions, soutient Thomas Bastien. Et le ministère de la Santé, qui devrait prendre l’initiative en la matière, on le sait, demeure en constant état d’urgence. « Le MSSS est obligé de se concentrer sur la gestion de la maladie au jour le jour, déplore le directeur de l’ASPQ. Alors que, de notre côté, nous prônons plutôt la réduction de la maladie. Ce qui passe nécessairement par la promotion et la prévention de la santé… »


Donc, d’une part, un système de soins de santé sous pression et, de l’autre, un milieu de la santé publique sous perfusion…


On peut cependant trouver des remèdes à ces maux. Mais, d’abord, il faut connaître l’état de la maladie au Québec; en brosser le portrait clair. Ce qui n’est actuellement pas le cas. Et la raison en est aussi simple que complexe : nous ne disposons pas d’indicateurs précis à ce sujet. « Des indicateurs, explique Thomas Bastien, qui nous permettraient de mieux préciser nos interventions en fonction des conditions de vie des personnes. Ils sont nécessaires afin que nous puissions nous doter d’un plan de réduction de la maladie… Ce qui sera d’ailleurs l’un des thèmes majeurs abordés durant notre deuxième journée. »


Un Sommet qui promet !

Pour en savoir plus, consultez le site de l’ASPQ et inscrivez-vous dès maintenant !

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