Rétrospective 2025: nos coups de cœur de l'actualité

Rétrospective 2025: nos coups de cœur de l'actualité

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À l’approche du congé des fêtes, 100º renoue avec sa tradition des coups de cœur récoltés durant l’année qui vient de s’écouler. Dans cette rétrospective de l’année, l’équipe de rédaction vous propose un florilège des nouvelles, d’ici et d’ailleurs, qui nous ont inspirés, charmés ou même enchantés. Chacune à leur manière, ces petites histoires font la preuve qu’avec de l’audace, de l’ingéniosité et du courage, oui, il est possible de changer le monde ! 

Jeunes leaders autochtones

Tuttuit : Descendre des rivières pour former des leaders

Former les leaders de demain en reconnectant les jeunes à leur territoire. Voilà l’objectif commun des projets novateurs, issus de trois nations autochtones, que nous vous présentons dans cette série d’articles. Laissez-vous inspirer par ces belles initiatives, qui peuvent faire une différence !
Source : 100º

Séoul

Séoul : une autoroute en moins, mais la circulation demeure fluide…

Il y a 20 ans, une autoroute surélevée traversait le cœur de la capitale sud-coréenne, avec un flot quotidien de 168 000 véhicules. Elle suivait l’ancien tracé d’un cours d’eau aujourd’hui réhabilité. Devenu notamment une véritable attraction touristique, le Cheonggyecheon, qui coule sur plus de 6 kilomètres, fait aujourd’hui la fierté des Séoulois·ses. À la fois corridor culturel avec ses événements et ses festivals, ce lieu de détente contribue à rafraîchir le centre-ville, à contrer la pollution atmosphérique et à servir de réservoir tampon en période de mousson. Voilà un autre bel exemple de « recyclage » d’une infrastructure héritée d’un autre temps, de cette triste époque du « tout à l’auto », et qui recadre la ville à une échelle plus humaine. Une réussite qui pourrait sans doute servir d’inspiration à Montréal, avec sa fameuse « métropolitaine » ou encore Trois-Rivières, balafrée par l’autoroute 40…
Source : The Guardian

 

Hockey récréatif

Du hockey récréatif plutôt que compétitif…

L’Association de hockey Saint-Laurent a mis sur pied un programme de Hockey local caractérisé, notamment, par des entraînements qui se déroulent dans un cadre non compétitif. Chaque jeudi soir, de jeunes hockeyeurs se rassemblent à l’aréna Raymond-Bourque. Même heure, même lieu : une régularité qui facilite la planification des horaires pour les parents. Cette approche, encore assez rare au Québec, répond à certaines des recommandations contenues dans un rapport de 2022 du Comité québécois sur le développement du hockey, et qui visaient à rendre ce sport plus accessible pour les enfants tout en mettant l’accent sur le plaisir du jeu. À la lumière de l’engouement que suscite déjà le hockey récréatif, on peut d’ores et déjà lui prédire un bel avenir.
Source : Radio-Canada

Partage Club

Pourquoi acheter quand on peut échanger avec Partage Club?

Vous avez besoin, pour une fois, d’une scie ronde. Alors, si c'est pour une seule fois, inutile de l’acheter. Mais à qui l’emprunter si vous ne connaissez aucune personne adepte de menuiserie? Le Journal de Montréal revient d’ailleurs sur ce succès bien gardé depuis quelques années. Il suffit de télécharger l’application, de s’abonner (pour 60 $ par année) et d’entrer son code postal pour connaître l’étendue de sa communauté de partage. Ensuite, un canal de communication permet à l’emprunteur et au prêteur de s’entendre sur la durée d’utilisation de l’objet ou de l’outil. L’intelligence artificielle est même mise à contribution pour déterminer la valeur des objets qui passent de main en main, mais aussi de calculer l’argent que l’on a épargné soi-même et le montant sauvé par la communauté. Voilà une excellente initiative pour moins consommer. Et si vraiment vous n’avez pas le choix d’acheter, optez au moins pour des produits québécois ou canadiens…
Source : Le Journal de Montréal

Arbres en pots

Les arbres nomades des quartiers centraux de Montréal

Certaines personnes auront remarqué ces arbres poussant dans des boîtes en bois et qui surgissent, çà et là, dans des espaces fortement minéralisés où la plantation en sol propre n’est pas envisageable. Ils sont d’abord apparus dans le Quartier des spectacles de Montréal, puis ont essaimé dans d’autres quartiers de l’île. Parfois, on les voit se balader sur des chariots élévateurs qui les déplacent selon les besoins. Car ces arbres en pot, en plus de jouer un rôle décoratif, servent aussi à remplacer les inesthétiques blocs de béton que l’on dispose pour sécuriser les places publiques. Et que les âmes sensibles soient rassurées : ces arbres, prêtés par la Société de verdissement du Montréal métropolitain (Soverdi), ne séjournent qu’une partie de leur existence dans ces pots. Avant que leurs racines manquent d’espace, ils sont replantés dans le sol, sur le territoire de l’île, pour ainsi passer du nomadisme à la sédentarité.
Source : L’actualité

CactUs Lock

Un cadenas de vélo pour empester les voleurs

Les vols de vélos sont en hausse constante, surtout dans les grandes villes comme Montréal. Et apparemment, même les fameux cadenas en U n’y peuvent pas grand-chose, puisqu’un voleur expérimenté ne met qu’une trentaine de secondes pour les forcer. Une jeune étudiante française en ingénierie a donc eu l’idée d’ajouter à la résistance mécanique un élément de dissuasion chimique. Son CactUs Lock, en cas de coupe partielle, va soudainement libérer un gaz contenant de la putrescine, une molécule produite par les matières organiques en décomposition. Cette odeur de cadavre est propre à dissuader même les malfaiteurs les plus déterminés. D’ailleurs, pour mieux prévenir ces cambrioleurs, le CactUs Lock affiche ses couleurs. Après tout, on ne taquine pas non plus les moufettes… À suivre, puisque CactUs Lock devrait être commercialisé d’ici 2026.
Source : Espaces

L’homme qui plante des arbres

L’homme qui plante des arbres

Résidant d’Alma, Benoit Poiraudeau, passionné par les arbres, est un reboiseur clandestin. Dans les 8 dernières années, il a planté plus de 300 arbres à noix sur des terrains publics de sa ville sans même demander la permission. Une action de « désobéissance civile » en réponse aux changements climatiques. Et qu’il explique ainsi : « Participer à une manifestation, c’est bien, mais il ne reste plus rien après. Planter un arbre, ça prend juste cinq minutes et ça permet d’avoir un impact pour les 150 prochaines années ». Il s’assure évidemment de les planter dans des endroits où ils ne nuiront pas, afin de garantir leur pérennité, en ajoutant que, d’ici quelques années, Alma devrait se distinguer par sa collection unique d’arbres à noix.
Source : Le Soleil

Basket dans ton quartier

Basket dans ton quartier: une initiative sociale qui marque des points

À Laval, le programme Basket dans ton quartier pacifie les parcs, tout en offrant à de jeunes entraîneur·euses l’occasion de développer un leadership positif. Découvrez cette initiative sociale et sportive, dont tout le monde ressort gagnant !
Source : 100º

Projet de corridor VivaCité

La remarquable métamorphose du chemin Sainte-Foy

En septembre 2023, on inaugurait à Québec, dans le cadre du projet de corridor VivaCité, des pistes cyclables unidirectionnelles sur un tronçon de 2,4 km du chemin Sainte-Foy. Des aménagements qui, c’est inévitable, ont fait des mécontents, mais qui ont surtout suscité un réel engouement. Depuis le 21 mai 2025, la Ville de Québec rend d’ailleurs accessibles les données d’achalandage de mobilité active, confirmant le succès de cette initiative. Ainsi, le 5 mai, à l’intersection du chemin Sainte-Foy et de l’avenue Marguerite-Bourgeoys, on enregistrait 7 378 passages de véhicules motorisés, 1 915 passages de vélos, 1 917 piétons et 4 669 usagers du transport en commun. Ce qui signifie que la majorité des déplacements observés (54 %) ont été effectués en transport actif ou collectif. En outre, depuis l’apparition de ces pistes cyclables, les véhicules motorisés ont spontanément diminué leur vitesse moyenne, passant de 53 km/h à 45 km/h. CQFD.
Source : Le Carrefour de Québec

Vélopartage de New York

Faites connaissance avec le Citi Bike no 32606

Cet illustre inconnu a fait partie de la flotte de vélopartage de la ville de New York. Il est entré en service le 15 octobre 2017 à 11 h 08. Son premier utilisateur, probablement un touriste, car ce n’était pas un abonné du service, l’a conduit dans un parc pour ensuite le garer, à moins d’un kilomètre de son point de départ, 28 minutes plus tard. Un déplacement somme toute contemplatif qui ne laissait en rien présager son futur statut de champion. Car le matricule 32606 aura été utilisé 8 624 fois en 806 jours, soit, en moyenne, plus de 10 déplacements quotidiens. Ensuite, on perd sa trace, puisque, à partir de 2020, Citi Bike a cessé de publier les données individuelles de ses vélos. Mais, durant deux années et deux mois, le matricule no 32606 aura acquis le titre de vélo le plus utilisé du service Citi Bike en ayant parcouru plus de 11 000 kilomètres! De quoi faire l’aller-retour New York Los Angeles. La preuve que le transport actif peut nous mener loin…
Source : CityLab

Corridor faunique

Un élégant corridor faunique survolant une autoroute!

L’idée n’est pas nouvelle : des ouvrages similaires, mais de taille plus modeste, sont aménagés dans certains parcs nationaux du Canada. Toutefois, ce viaduc faunique qui enjambe la Transcanadienne, dans la Bow Valley de l’Alberta, fait exception. Et il attire l’attention de nos voisins américains. Car ce genre d’ouvrage permet de sécuriser des corridors migratoires qui, souvent, existaient avant même la construction de nos autoroutes. Des frontières physiques que plusieurs espèces animales tentent de franchir, à leurs risques et périls. Ce qui entraîne d’importantes mortalités animales, fauche parfois des vies humaines, et engendre des coûts économiques considérables. Au Canada, ces collisions entre véhicules et animaux se chiffrent à plus de 800 millions de dollars US par année. Et aux États-Unis, elles s’élèvent à au moins 8 milliards de dollars US. Des coûts et des pertes évitables grâce à ce genre d’infrastructure réalisable avec peu de moyens. En plus, c’est esthétique!
Source : Planetizen

Projet Ausiris

L'agriculture comme levier d'inclusion pour de jeunes autistes

Au Cégep de Victoriaville, le projet Ausiris permet à de jeunes adultes autistes de vivre une expérience d’insertion socioprofessionnelle en milieu agricole. Grâce à une approche sur mesure et à des partenaires engagés, ces jeunes développent des compétences concrètes, prennent confiance en eux et s’initient au marché du travail.
Source : 100º

Viande solidaires

Estrie: Encore plus de viande à bas prix pour les organismes communautaires

Le projet Viande solidaire, un modèle d’économie circulaire, prend de l’ampleur. Il va permettre à quelque 120 organismes, desservis par Moisson Estrie et Moisson Granby, de s’approvisionner en viande à faible coût. Et c’est grâce à un concept innovant, développé par les différents acteurs de la MRC de Coaticook, permettant aux éleveurs du coin d’écouler leurs animaux fragilisés qui, autrement, auraient pris le chemin de l’enfouissement. En effet, seuls les animaux en pleine santé et parfaitement ambulatoires sont dits « aptes » au transport de groupe vers des abattoirs souvent éloignés. En revanche, il est permis qu’un animal qui boite, tout en étant ambulatoire, soit transporté seul vers l’abattoir le plus proche. Cet aspect logistique, plus complexe qu’il n’y paraît, a trouvé sa solution avec Viande solidaire. Une manière vraiment ingénieuse de lutter contre le gaspillage et l’insécurité alimentaire.
Source : Le Soleil

La Serre+

La Serre+, un modèle d’économie circulaire

Voilà une vitrine technologique unique au Québec et qui vient d’être inaugurée dans le parc industriel de Victoriaville. Car cette serre fonctionne en récupérant les eaux usées, le gaz et la chaleur des entreprises avoisinantes. Autrement dit, elle se nourrit de déchets industriels. Et, en plus de contribuer à la sécurité alimentaire de la communauté, cette serre produit notamment des microalgues qui sont ensuite transformées en emballages compostables biosourcés. C’est donc un cercle vertueux de traitement des rejets, de réduction des gaz à effet de serre, de valorisation de la biomasse et de production locale de matériaux écoresponsables. La Serre+, c’est aussi le résultat de la collaboration entre de nombreux acteurs issus du monde universitaire, municipal et entrepreneurial. Bref, voilà un modèle d’économie « serreculaire » à suivre partout au Québec.
Source : Ville de Victoriaville

Marché Solidaire Frontenac

La tarification solidaire au Marché Solidaire Frontenac!

Le Carrefour solidaire, situé dans le quartier Centre-Sud de Montréal, expérimente depuis 3 ans la tarification solidaire dans son Épicerie populaire 3 paniers. Et les résultats sont si concluants que l’organisme a décidé d’implanter une formule similaire au Marché Solidaire Frontenac. Jusqu’au 1er novembre, les personnes qui viennent s’approvisionner au marché se verront proposer deux prix pour une même denrée: le Plein prix et le Prix solidaire. Ceux qui en ont les moyens, en payant le Plein prix, contribuent ainsi à financer le Prix solidaire qui rend les aliments plus accessibles aux personnes en situation de vulnérabilité. Une manière de bâtir des chaînes de solidarité dans la communauté et, par le fait même, de soutenir les producteurs et productrices, en se procurant des aliments qui proviennent exclusivement du Québec. Bref, un geste doublement solidaire !
Source : Carrefour solidaire

Produits « non ultra-transformés »

États-Unis : Un nouveau label pour les produits « non ultra-transformés »

Basé sur la fameuse classification NOVA, le « Non-UPF Program » permet d’homologuer ces aliments produits de manière industrielle à partir de dérivés alimentaires, d’additifs cosmétiques et de procédés lourds, comme l’extrusion ou la préfriture. C’est une première mondiale qui nous vient d’un pays où 55 % des calories consommées proviennent justement des aliments ultra-transformés. L’initiative a d’abord pour objectif d’aider les consommateurs à distinguer les aliments simplement transformés de ceux totalement reconstitués. Elle a aussi une valeur pédagogique en mettant l’accent sur le manque de clarté actuel de l’étiquetage nutritionnel, et en ouvrant plus largement le débat sur nos environnements alimentaires, car le degré de transformation ne dit pas tout. Par exemple, tous les yogourts ne sont pas égaux aux yeux des nutritionnistes. Une histoire à suivre…
Source : WeDemain

Fiducie d’utilité sociale

Fiducie d’utilité sociale: protéger des espaces naturels de la convoitise des intérêts privés

Dans le quartier industriel de Limoilou, à Québec, un groupe local s’attelle à réintégrer la nature là où régnaient le béton et les sols contaminés. Ce groupe, c’est Emprises – espaces urbains, la seule fiducie d’utilité sociale de verdissement en milieu urbain au Québec. Un projet novateur qui montre la voie et change notre conception de la propriété.
Source : 100º

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