Ressource
D’année en année, les catastrophes « naturelles » augmentent en fréquence et occasionnent des dommages toujours plus considérables. Vagues de chaleur, orages éclair, inondations, verglas, feux de forêt qui, autrefois, étaient l’exception, deviennent la norme. Or, si les municipalités sont aux premières loges de ces impacts, elles font aussi partie de la solution. Ce dossier spécial, publié sur le nouveau site web AGORA, souhaite justement éclairer les acteurs municipaux et les partenaires du milieu afin de les encourager à passer à l’action.
L’impact des changements climatiques sur les zones urbaines
À l’heure actuelle, plus de 50 % de la population mondiale vit dans des milieux urbanisés - au Québec, c’est 80 %. Et d’ici 2050, on estime que 70 % des humains de la planète seront des citadins. C’est d’ailleurs en raison de ce constat que, pour la première fois, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) intégrait, dans son plus récent rapport, publié en 2022, une évaluation détaillée des impacts des changements climatiques dans les villes.
Le GIEC souligne que les milieux urbains sont particulièrement vulnérables aux impacts et aux risques des bouleversements climatiques, et donc que les populations qu’ils abritent sont d’autant plus à risque. Mais, du même souffle, les experts ajoutent que les villes sont indispensables à la solution.
On doit aussi convenir que les villes sont devenues l’une des principales causes des changements climatiques. Car leur influence sur l’environnement dépasse largement l’étendue du territoire qu’elles occupent. Elles sont littéralement le moteur de toutes les formes d’extractivisme, qu’il s’agisse des exploitations minières, forestières, agricoles, en plus d’être assoiffées de ressources en eau potable et bien sûr d’énergie, trop souvent fossiles. Bref, les villes font indéniablement partie du problème, mais aussi de la solution.
La transition socioécologique
L’urgence d’agir ne fait plus de doute. Les villes doivent à la fois s’adapter aux impacts des changements climatiques et lutter pour renverser la tendance. Ce qui impose de revoir nos manières de faire en matière de gestion des ressources, d’aménagement du territoire, d’utilisation de l’énergie, de modes de déplacement, de protection de l’environnement et de qualité de vie des personnes. Un vaste chantier que l’on a d’abord appelé la transition écologique.
Or, selon l’Organisation mondiale de la Santé, si les changements climatiques représentent la plus grande menace à laquelle doit faire face l’humanité, elle considère qu’il s’agit pourtant là d’une occasion idéale pour améliorer l’état de santé de la population mondiale. Cette transition nécessaire ne doit laisser personne derrière. Tout particulièrement les plus vulnérables qui, en général, contribuent le moins aux dérèglements du climat, mais en subissent le plus durement les conséquences. Il faut que ce soit une transition socioécologique !
Les municipalités en action contre les changements climatiques
Ce grand vent de changement s’observe déjà un peu partout dans le monde, mais ici aussi au Québec. Déjà des acteurs municipaux, de concert avec des partenaires du milieu, se retroussent les manches pour affronter ces nombreux défis. Un geste à la fois. Car si la menace est globale, les réponses, elles, demeurent locales.
Ce dossier AGORA, après avoir brossé le portrait de la situation avec force exemples et statistiques, se décline donc comme suit :
- Énumérer les outils à la disposition des municipalités.
- Faire connaître les points de vue d’élu·es engagé·es dans la lutte et l’adaptation aux changements climatiques.
- Détailler des champs d’action à la portée des municipalités.
- Plaider en faveur de la transition socioécologique.
- Présenter des histoires de cas.
- Recenser les ressources offertes aux municipalités.
L’heure des choix
Les municipalités n’ont pas d’autre option que de s’adapter et de lutter contre les changements climatiques. Il s’agit d’un vaste chantier qui doit mobiliser les acteurs du monde municipal, et leurs partenaires, mais aussi l’ensemble de la population. Car l’inaction n’est pas une option.
Les changements climatiques représentent un défi mondial, mais qui exige des solutions locales, martèle le GIEC. Les villes ont donc non seulement le devoir de s’adapter pour assurer le bien-être de leur population, mais aussi de lutter contre les changements climatiques, pour leur propre salut et celui de la planète.
Téléchargez le dossier spécial
À propos d’AGORA
Stratégie sociale de M361, AGORA facilite la mise en place d’environnements municipaux plus sains.
Cette plateforme rassemble et inspire les acteurs de changement de la vie municipale dans la création d'environnements favorables à la santé et à la qualité de vie, en mettant à leur disposition des contenus et des outils pratiques, des études de cas inspirantes et un répertoire des financements disponibles.