Agriculture urbaine

L’École d’été sur l’agriculture urbaine, de retour en force !

L’École d’été sur l’agriculture urbaine, de retour en force !

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Après deux ans de relâche, en raison de la pandémie, ce rendez-vous incontournable des passionné·e·s d’agriculture urbaine revient à Montréal du 15 au 18 août. Et, pour la première fois, il se tiendra aussi à Québec, du 22 au 24 août ! Les inscriptions sont ouvertes.

Au menu de ces journées, fertiles en découvertes : des conférences, des panels d’expérience, des ateliers de formation, des activités de réseautage, sans oublier bien sûr des visites sur le terrain ! Et surtout, une thématique qui place l’agriculture urbaine au cœur de l’innovation et de la transition écologique des villes. On cherchera notamment à comprendre en quoi l’innovation sociale et technique, qui découle de cette pratique, peut jouer un rôle clé afin de faire face aux défis du 21e siècle.

Agriculture urbaine

L’agriculture urbaine au menu

Citoyen·ne·s, chercheur·e·s, étudiant·e·s, entrepreneur·e·s, et professionnel·le·s de divers horizons sont donc invité·e·s à participer à ces journées qui ont aussi pour but de de susciter des débats, de partager les bonnes pratiques et de favoriser les rencontres et les passages à l’action. Que ce soit dans le but de poursuivre des projets en agriculture urbaine à la maison, au travail, dans la communauté ou même pour démarrer une entreprise agricole urbaine !
 
Stéphanie Gendron, conseillère aux communications chez AU-LAB/Cultive ta ville, explique que les participants, peu importent leurs besoins, leurs objectifs ou leurs attentes, vont pouvoir trouver réponse à leurs questions. « Bien sûr, une partie de la programmation sert à réunir tout le monde autour de réflexions et de discussions sur des sujets plus généraux. Mais les gens auront aussi l’occasion d’aller chercher les outils et l’information dont ils ont besoin, que ce soit dans le but de mieux faire fructifier leur jardin privé, de développer un jardin communautaire, collectif, ou en entreprise, et même pour mettre en branle un projet à visée entrepreneuriale. »

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Un retour attendu

L’École d’été sur l’agriculture urbaine a commencé ses classes en 2009. Elle en est donc à sa 12e édition, au lieu de 14, puisque ses activités ont été suspendues pendant ces deux précédentes années marquées par la pandémie. Car il n’était pas envisageable de tenir ces événements en mode virtuel, nous confie Stéphanie Gendron. « La force de l’École d’été, c’est de réunir les participants dans un même lieu. C’est certain que toutes et tous apprécient les conférences, les ateliers, mais ces passionné·e·s d’agriculture urbaine viennent aussi pour s’échanger des idées, des trucs, des techniques. C’est ce brassage d’idées, qui est essentiel, et dont on aurait été privé en virtuel. »
 
Et, après deux ans de pandémie, alors que l’agriculture urbaine a gagné de nombreux nouveaux adeptes, que les questions d’autonomie et de sécurité alimentaires ont largement défrayé la chronique, nous sommes en droit d’assister, cet été, à un sérieux brassage d’idées !

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Innovation technique

Le jardinage, en milieu urbain, n’est généralement pas associé aux technologies de pointe. Pourtant, l’essor de l’agriculture urbaine ne s’est pas fait sans son lot d’innovations. On peut par exemple citer les fameux Smart Pots, inventés par les fondateurs des Urbainculteurs, à Québec. Des contenants géotextiles conçus à l’origine pour les besoins des pépiniéristes, mais qui, une fois adaptés, se prêtent idéalement à l’agriculture urbaine, notamment sur les sols minéralisés ou sur les toits et les balcons.
 
« L’innovation technologique va souvent de pair avec l’agriculture urbaine, précise Stéphanie Gendron. En particulier dans les environnements contrôlés, les espaces fermés où l’on doit régler les dosages de lumière, les quantités d’eau, de nutriments… Qu’il s’agisse de serres sur les toits ou encore de culture de champignons dans des sous-sols, par exemple, on doit contrôler de nombreux paramètres. Et très souvent il peut être avantageux d’automatiser ou de robotiser certains processus. »

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Innovation sociale

« L’agriculture urbaine soulève de nombreux enjeux, souligne Stéphanie Gendron, notamment sur la manière de redistribuer la production. Ça touche à la sécurité alimentaire, à l’accès aux aliments sains, frais et d’origine locale. On peut, par exemple, penser à l’initiative du Carrefour solidaire qui a développé une Carte proximité permettant à des ménages moins bien nantis d’acheter des aliments provenant directement de producteurs locaux. »
 
« Je songe aussi à un autre projet, fruit d'un partenariat entre le Laboratoire sur l'agriculture urbaine et le Carrefour solidaire centre communautaire d'alimentation, dans le cadre du programme Montréal en commun, poursuit-elle : la mise en place de serres passives pour produire des légumes frais durant l’hiver sur un tronçon de la rue Dufresne, à Montréal, et qui l’été devient La promenade des saveurs. Mais pour être réalisée, ce genre d’initiative demande des changements à la réglementation. C’est typiquement de l’innovation sociale, car il faut penser autrement l’usage des espaces communs. En ce sens, l’agriculture urbaine est un facteur d’innovation sociale. »
 
Voilà donc une pratique appelée à jouer un rôle grandissant dans nos villes. Qu’il s’agisse d’autonomie alimentaire, de lutte contre les iniquités sociales, de résilience face au changement climatique, elle est là pour rester et changer durablement le visage de nos villes.
 
Alors, si ces questions vous touchent, c’est un rendez-vous !
 
À Montréal, du 15 au 18 août 2022 au Cœur des sciences de l’Université du Québec à Montréal.
 
À Québec, du 22 au 24 août, au Centre culture et environnement Frédéric Back.

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