Santé et société

Cultiver l’engagement pour faire fleurir la santé mentale positive des jeunes

Cultiver l’engagement pour faire fleurir la santé mentale positive des jeunes

Ressource

Vous œuvrez en milieu scolaire ou communautaire et il vous tient à cœur de favoriser le bien-être des jeunes tout en renforçant leur sentiment d’appartenance au sein de leur établissement, ou même de leur communauté ? L’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) vient de produire un guide Ensemble, pour une jeunesse engagée ! afin d’outiller les adultes accompagnateurs qui souhaitent aider les jeunes à s’impliquer activement dans leur milieu tout en cultivant leur santé mentale positive. 

Favoriser les compétences personnelles et sociales des jeunes

Ce plus récent outil de l’ASPQ s’ajoute à de nombreux autres hébergés sur son portail La santé mentale positive, ça se cultive. Tous ont pour dénominateur commun le référent ÉKIP, conçu pour favoriser le développement de sept compétences personnelles et sociales essentielles à l’épanouissement des jeunes du préscolaire, du primaire et du secondaire.

  • Connaissance de soi
  • Gestion des émotions et du stress
  • Exercice de choix éclairés en matière d’habitudes de vie
  • Demande d’aide pour soi ou pour les autres
  • Adoption de comportements prosociaux
  • Gestion des influences sociales
  • Engagement social


« Le référent ÉKIP, explique Safiétou Sakala, directrice de projets en santé mentale à L’ASPQ, signifie que les profs doivent construire leurs activités de l’année de manière à inclure ces compétences-là dans leur réflexion. Mais le volet “engagement social” implique un niveau de complexité particulier. Par exemple, la gestion des émotions et du stress peut se faire de manière individuelle. Mais, dans le cas de l’engagement social, pour que les activités soient porteuses, il faut qu’elles soient pensées par et pour les jeunes. Ils doivent participer tant à leur conception et qu’à leur mise en œuvre. »

« Sauf que, enchaîne Safiétou Sakala, les écoles et les milieux communautaires n’ont pas toujours les ressources, les moyens ou même le temps pour organiser de telles activités. C’est pourquoi, l’année dernière, nous avons accompagné six écoles et trois maisons de jeunes. Chaque fois, on a pu être témoin d’une remarquable mobilisation. Et puisque ce sont les jeunes qui choisissaient ce qu’ils voulaient faire, on n’a pas eu deux projets similaires. Mais ils étaient tous réussis. »

Santé mentale positive des jeunes
École internationale du Phare

Engagement social et santé mentale

Bien entendu, l’ASPQ ne peut pas accompagner tous les milieux scolaires et communautaires. Mais ces derniers peuvent reproduire ce genre d’expérience à l’aide du guide Ensemble, pour une jeunesse engagée !. Cet outil d’accompagnement leur propose, en effet, des étapes claires pour la mise en place d’initiatives qui favorisent l’engagement des jeunes. Comme le mentionne l’ASPQ dans son feuillet d’accompagnement du guide, Cultiver l’engagement pour faire fleurir la santé mentale : « S’engager socialement favorise la santé, le bien-être et la réussite éducative, non seulement pour soi, mais également pour les autres ».


« À Sherbrooke, raconte Safiétou Sakala, on avait une école très multiculturelle où les jeunes tendaient à se regrouper par communautés. Alors, ils se sont dit : que faire pour augmenter les échanges ? Et ils ont eu l’idée d’organiser une journée culturelle durant laquelle un chef invité les a aidés à cuisiner de la nourriture venant de différents pays. Et ensuite, ils ont mangé tous ensemble. Un événement qui peut paraître anecdotique, mais qui a changé la dynamique dans l’école. Des adultes, qui les avaient accompagnés lors de l’événement, nous ont recontactés pour nous dire à quel point des jeunes, qui avant s’ignoraient, se parlent désormais entre eux ! »

« L’engagement social, souligne-t-elle, peut avoir un impact sur de nombreuses compétences qu’on veut voir s'épanouir chez les jeunes. Au-delà des interactions positives, ça leur donne l’occasion de développer leur sens des responsabilités, leur esprit critique, leur pouvoir d’agir. Et ça leur permet de renforcer leur sentiment d’appartenance. De voir leur école ou leur maison de jeune comme une communauté. »

Et Safiétou de conclure : « Lorsque les jeunes ont l’occasion de s’engager dans leur milieu, ça bénéficie à leur santé mentale positive. Et pour qu’ils s’engagent dans leur milieu, il faut qu’il y ait des adultes qui soient motivés pour les accompagner. Des adultes motivés, ça fait des jeunes engagés ! »

Santé mentale positive des jeunes
Maison des jeunes Saint-Augustin

Webinaire | Participation et consultation publique : place aux jeunes

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