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Rapprocher les citoyens de la nature et favoriser l’accès à des activités de plein air qui soient de qualité et sécuritaires, voilà une ambition que partagent un nombre croissant de municipalités. À ce chapitre, les villes de Saint-Donat et Gatineau s’illustrent de manière éloquente par leur dynamisme et leur inventivité.
La pratique du plein air de proximité exige idéalement la présence d’espaces naturels près des zones d’habitation, des écoles, des milieux de travail, des centres d’hébergement ou des milieux de garde. Et que l’on puisse rallier en 10 ou 15 minutes à pied ou à vélo, qu’il s’agisse de sentiers, de parcs, de plan d’eau, de parcs nautiques, de corridors verts, blancs ou bleus, ou des terrains et d’espaces naturels (aménagés ou non).
Plein air de proximité
Or, les municipalités, que l’on qualifie souvent de « gouvernements de proximité », ont tout naturellement un rôle crucial à jouer pour que les activités de plein air s’intègrent facilement à la routine de leurs citoyens et qu’elles favorisent l’adoption d’un mode vie physiquement actif. Sur ce plan, Gatineau, qui compte près de 300 000 âmes sur un territoire d’environ 350 km2 s’enorgueillit de posséder déjà plus de 400 km de pistes cyclables. Et l’administration souhaite en ajouter d’autres, tout en mettant l’emphase sur leur interconnexion.
Bénévolat et partenariat
Saint-Donat, qui compte moins de 4 000 habitants, sur un territoire tout aussi vaste que celui de Gatineau, a dû composer avec une réalité qu’on imagine assez différente. Pour offrir à ses citoyens un meilleur accès aux plans d’eau, la petite municipalité a fait l’acquisition de terrains judicieusement localisés. Elle a aussi adopté un modèle de développement exemplaire qui repose sur la mobilisation et le soutien des bénévoles. Ce qui a notamment permis l’aménagement de sentiers de vélos de montagne, ainsi qu’un parcours d’habileté, tout près de l’école secondaire.
De son côté, Gatineau, qui ne cache pas son ambition de devenir la « capitale du plein air au Québec », s’est dotée d’un plan triennal qui met à contribution l’ensemble des services municipaux et les différents partenaires externes. Ses centres de plein air, qui sont récemment passés de deux à quatre, en offrent un bel exemple. Sur place, les citoyens peuvent louer de l’équipement qu’ils ne possèdent pas déjà, comme des raquettes, skis de fond, canoës, kayaks, planches à pagaie. La formule repose donc sur un partenariat entre la Ville, qui offre les espaces, et les organismes ou entreprises qui gèrent la location des équipements.
Bien sûr, chaque municipalité profite d’attraits qui lui sont propres et tout en ayant à faire face à des défis particuliers. Mais, en matière de plein air de proximité, toutes les villes, petites et grandes, peuvent tirer leur épingle du jeu. Et pour les aider, le ministère de l’Éducation vient de faire paraître un tout nouveau guide à leur intention, Le plein air de proximité : un outil pour le développement local et municipal.
Source : Le Pointeur
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