Bien que les adultes canadiens décrochent la note « D » pour l’ensemble de l’activité physique, ParticipACTION souligne qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à bouger plus, et propose des manières de passer à l’action !
À ce chapitre, la plupart des Canadiens (83 %) pensent effectivement que l’inactivité physique représente un sérieux problème de santé. Toutefois, seulement 16 % d’entre eux suivent les directives nationales qui recommandent de faire chaque semaine 150 minutes d’activité physique d’intensité moyenne à élevée. La bonne nouvelle, par contre, c’est que, dans une proportion de 54 %, les Canadiens ont la ferme intention d’êtres actifs dans les 6 prochains mois.
Il est important de mentionner que ParticipACTION, dans son bulletin, prend d’abord soin de mettre en valeur tous les avantages qu’apporte l’activité physique, surtout quand on avance en âge. Car si le vieillissement fait partie de la vie, il est possible, en demeurant actif, de conserver sa mobilité et de rester autonome.
Tout va tellement mieux quand on bouge
Voilà l’un des messages que martèle ce bulletin. Car, insiste-t-on, l’activité physique, pour les adultes, c’est l’assurance de mieux vieillir et de maintenir sa qualité de vie. C’est la meilleure manière de maintenir son autonomie et son bien-être cognitif. Et cela peut être aussi simple que de marcher un peu chaque jour. Car chaque mouvement compte !
Rester debout
L’activité physique contribue grandement à prévenir les chutes, car elle améliore l’équilibre, la force des muscles stabilisateurs du tronc et la stabilité. D’autre part, les personnes âgées physiquement actives courent moins de risque de fracture, en cas de chute, et récupèrent plus rapidement que les autres.
Conserver sa vivacité d’esprit
Le vieil adage : un esprit sain dans un corps sain est confirmé par la science. En effet, deux des régions du cerveau (cortex néofrontal et hippocampe), qui jouent un rôle essentiel dans l’élaboration de la pensée complexe et le maintien de la mémoire, profitent de l’activité physique. Autrement dit, l’exercice physique protège contre l’apparition de la démence et peut en ralentir la progression.
Entretenir son réseau social
La perte de mobilité est susceptible de conduire à l’isolement social qui peut, lui-même, contribuer au déclin cognitif, à la dépression et l’anxiété sociale, ce qui réduit d’autant le réseau social de l’individu. Or, l’activité physique permet justement de rompre ce cercle vicieux, surtout si elle est pratiquée avec un compagnon ou avec un groupe. Pour le résumer simplement, le vieillissement actif est bénéfique pour le corps, l’âme et l’esprit.
Les petits gestes qui font une grande différence !
Il n’est jamais trop tard pour commencer à bouger plus et moins s’asseoir. Comme on le dit si bien, mieux vaut tard que jamais. Car de nombreux « mieux » sont associés à l’activité physique régulière. On vieillit mieux. On dort mieux. On réfléchit mieux. On digère mieux. Et chaque petit geste compte ! ParticipACTION propose ainsi des manières toutes simples pour redevenir plus actifs :
- Bougez plus chaque jour — que ce soit avec le transport actif, les tâches du quotidien, le jardinage, ou en allant promener le chien.
- Essayez une nouvelle activité. Et quand vous en trouverez une que vous aimez, adoptez-la.
- Augmentez l’intensité — essayez de faire les mêmes tâches ou le même parcours de marche en moins de temps — des points bonus si vous montez une pente ou des escaliers.
- Demandez aux autres de le faire avec vous et faites-en une activité sociale.
- Interrompez les périodes prolongées passées en position assise en bougeant — faites une « réunion en marchant » au travail ou des exercices pendant une pause publicitaire.
- Faites des exercices de renforcement musculaire 2 à 3 fois par semaine.
En bougeant plus aujourd’hui, nous serons tous en meilleure santé demain. Et ensemble, les adultes canadiens vont assurément obtenir une meilleure note lors de la parution du prochain bulletin.