L’année 2020 aura été durablement marquée par la pandémie. Malgré tout, elle demeure foisonnante de nouvelles en matière d’innovation sociale. Dans ce flot d’informations, certaines se démarquent à titre de tendances susceptibles d’imposer leur marque pour les années à venir. L’équipe 100º vous propose donc un petit retour en arrière pour mieux regarder vers l’avenir.
Copenhague: un modèle d’école buissonnière
Située à 20 minutes à vélo du centre-ville – c’est ainsi que l’on mesure les distances à Copenhague – la toute nouvelle école Kalvebod Fælled incarne pleinement les valeurs mises de l’avant par la récente réforme de l’éducation au Danemark. Construite dans un parc, elle offre aux élèves la possibilité de jouer librement dans la nature, d’autant mieux qu’elle n’est pas ceinturée par des clôtures. Ses aménagements intérieurs sont conçus pour que les élèves aient toutes les occasions de bouger, et même de suivre certains cours à l’extérieur des salles de classe. De conception multifonctionnelle, le bâtiment est accessible aux membres de la communauté en dehors des heures de classe. Les habitants du quartier ont ainsi le loisir d’utiliser la cafétéria, le gymnase, la bibliothèque et les salles de réunion. Placée au cœur de son milieu de vie, cette école, créée avant tout pour le bien-être des enfants, a donc aussi pour vocation d’être un centre communautaire et donc de contribuer à resserrer les liens sociaux.
Source : Ordre des architectes du Québec
Crédit photo : Matis Lessard Grenier
Au cégep Garneau, l’eau potable détrône les bouteilles d’eau à usage unique
En décembre dernier, le cégep Garneau mettait fin à la vente de bouteilles d’eau sur l’ensemble de son campus. Cela marquait en quelque sorte le coup d’envoi de l’opération EAU dont l’objectif n’est pas seulement d’éliminer les bouteilles de plastique à usage unique, mais aussi de faire la promotion de l’eau du robinet. Une première station de distribution d’eau, appelée l’Îlot, a donc été installée dans l’une des trois cafétérias du campus et les fontaines d’eau qui ne sont pas encore adaptées au remplissage de bouteilles réutilisables seront graduellement mises aux normes dans tous les pavillons. À terme, le cégep vise l’élimination de tous les contenants de plastique à usage unique, et donc les boissons sucrées ainsi que les jus, car l’eau du robinet demeure le choix santé par excellence.
Source : Journal de Québec
Un mouvement de guérilla urbaine pour créer des arbres à fruits
La guérilla des greffeurs est un mouvement international œuvrant en toute clandestinité et qui se spécialise dans le vandalisme nourricier. Ses membres profitent du relatif anonymat de la nuit pour commettre des exactions de nature botaniques. Elles consistent à greffer des rameaux d’arbres fruitiers sur des arbres municipaux. En effet, dans la majorité des villes, les arbres et les plantes urbaines proviennent des variétés stériles strictement décoratives. D’ailleurs, comme l’a appris, à sa grande déception, la fondatrice de Guerilla Grafters, Tara Hui, une résidente de San Francisco, les villes interdisent généralement la plantation d’arbres fruitiers sur le domaine public. D’où ce mouvement révolutionnaire qui, un greffon à la fois, veut contribuer à l’émergence de villes nourricières. Une démarche qui n’est en rien anarchique puisque ces activistes s’imposent des règles strictes. Ainsi, les arbres greffés se retrouvent toujours dans le voisinage d’un sympathisant qui s’engage à prendre soin du greffon et d’en cueillir les fruits. Et bonne nouvelle, les combattants au pouce vert de la francophonie qui veulent se lancer dans l’action peuvent télécharger le manuel de Guérilla Greffeurs qui vient d’être traduit en français. Aux arbres, citoyens !
Source : WeDemain
Sommes-nous parvenus à l’heure de la ville du quart d’heure ?
Un peu comme si le confinement avait réactualisé l’idéal de Jane Jacobs, pour qui la proximité a toujours été l’élément clé de la vitalité d’une ville, de nombreux citadins ont redécouvert le plaisir de la marche et surtout celui d’arpenter leur quartier. Est-ce à dire que la COVID-19 aura donné un coup de pouce à l’objectif que s’est fixé, par exemple, la mairesse Anne Hidalgo : faire de Paris une ville du quart d’heure en vertu de l’approche du chrono-urbanisme ? Un principe qui repose sur l’aménagement de quartiers où les habitants habitent à 15 minutes, à pied ou à vélo, de leur lieu de travail, mais aussi des commerces de proximité, des points de service, des centres de loisirs, des parcs, etc. Et ici, au Québec, où de nombreuses municipalités ont dû mettre de l’avant des initiatives pour justement favoriser le transport actif et la revitalisation des quartiers, un tel objectif serait-il atteignable ? Citons les cas de Montréal, Québec, Trois-Rivières dont les aménagements, certes temporaires, replacent le citoyen au cœur de la cité. Reste à savoir si ces nouvelles habitudes marquent un véritable changement de paradigme ou si l’après-COVID-19 va banalement se traduire par un retour à la normale…
Source : Treehugger
Les navettes électriques autonomes : véritable technologie disruptive ?
Les voitures autonomes font miroiter la promesse de s’imposer comme le mode de transport du futur. Pourtant, elles ne vont pas régler les problèmes de congestion routière ni diminuer les besoins exorbitants en espaces de stationnement. Ce que la compagnie General Motors commence à réaliser puisque, comme d’autres constructeurs envisagent de le faire, elle s’apprête à passer au paradigme de l’économie de fonctionnalité dans laquelle le produit devient un service. Ce qui se traduit pour le constructeur par le lancement d’une navette électrique, autonome et, surtout, partagée ! Bref, ce n’est pas un véhicule que l’on pourra se procurer chez un concessionnaire, mais plutôt un service de transport auquel on pourra s’abonner. N’en déplaise à Elon Musk, l’ère de la voiture automobile privée, qu’elle soit autonome et électrique, tire à sa fin.
Source : TreeHugger
Amsterdam s’engage dans l’économie circulaire
L’objectif peut paraître ambitieux, mais la Ville vise, à l’horizon de 2050, l’atteinte d’une économie complètement circulaire basée sur la réutilisation des matières premières pour éviter le gaspillage et réduire les émissions de CO2. Une stratégie qui en ferait la première ville au monde à adopter le modèle économique de City Doughnut. Développé par l’économiste Kate Raworth, de l’Institut de changement environnemental de l’Université d’Oxford, ce modèle de beignet économique consiste à faire coïncider les besoins de base d’une bonne vie citoyenne : revenu; travail; santé; réseaux sociaux; participation politique avec les limites écologiques de la planète. Toutefois, la Ville demeure consciente de l’ampleur des défis à relever. Dans son plan d’action 2020-2025, elle ne cache pas que ces nouvelles manières de faire vont inévitablement engendrer des frictions. D’autant plus que, bien souvent, les bénéfices de ces mesures ne seront pas visibles à court terme : parfois seulement après quelques décennies ou alors à l’autre bout de la planète. Malgré tout, Amsterdam a décidé d’investir dans le futur.
Source : Québec Circulaire
Le cojardinage, une pratique en train de s’implanter
Il existe des personnes, en ville, qui possèdent des parcelles de terrain cultivable, mais qui n’ont soit ni le temps ni l’intérêt de se mettre au jardinage. Et, d’autre part, il y a des gens au pouce vert, mais qui n’ont pas accès à un espace pour exercer leur passion. Le cojardinage, c’est donc la rencontre entre les propriétaires de parcelle en friche et les agriculteurs urbains. Et c’est un modèle d’entente gagnant-gagnant. Toutes les dépenses comme les récoltes sont partagées entre les cojardiniers. Ce genre de partenariat permet donc la mise en valeur de surfaces cultivables encore inexploitées en milieu urbain. Depuis 10 ans, en France, la plateforme Plantezcheznous.com sert à faciliter ces accords de cojardiniers qui depuis ont essaimé en Suisse, au Luxembourg et en Belgique. Par contre, ici, au Québec, le mouvement commence à peine à germer. À suivre…
Source : La Presse+
New York : le miracle de la 14e rue continue de produire des retombées bénéfiques
C’est la quatrième fois que ce cas d’espèce s’invite dans nos rubriques. Dès l’automne 2019, nous rapportions que pour donner un élan à la ligne d’autobus M14, réputée la plus lente de son réseau, la Ville de New York avait fermé une voie à la circulation automobile sur la 14e rue, entre la 3e et la 9e avenue. Sans surprise, les autobus M14 ont nettement gagné en célérité. Par contre, l’augmentation appréhendée de la congestion dans les rues avoisinantes ne s’est pas produite. On a même plutôt constaté l’inverse. Une année plus tard, on constate aussi que le nombre de collisions a diminué de 53 % tandis que le nombre de blessures, lui, a chuté de 63 %. Ainsi, d’octobre 2018 à janvier 2019, 7 cyclistes, 8 piétons et 20 automobilistes avaient subi des blessures contre 3 cyclistes, 7 piétons et 1 automobiliste entre octobre 2019 et janvier 2020. Voilà une autre preuve démontrant que les mesures conduisant à retirer les voitures de la voie publique accroissent la sécurité de tous les usagers, y compris les automobilistes eux-mêmes…
Source : Planetizen
Les arbres urbains sont d’excellents auxiliaires de la prévention en santé
Partout à travers le monde, des villes s’adonnent à la plantation d’arbres. Le couvert de leur canopée est associé à une meilleure santé physique et mentale, à une qualité de vie accrue, et ce, sans oublier leurs nombreux services écologiques. Tous des bénéfices, plus ou moins intangibles, qui pour ces raisons ne sont pas toujours faciles à chiffrer. Une récente étude, réalisée sur le plan de verdissement de Philadelphie, a conduit ses chercheurs à développer un modèle d’évaluation quantitative des impacts sur la santé. Ils ont analysé trois scénarios de canopée : faible, à 5 %, modéré, à 10 % et ambitieux, à 30 %. Dans le cas du scénario ambitieux, qui correspond à l’objectif visé par la ville de Philadelphie d’ici 2025, les chercheurs estiment que la mise en place d’un tel plan de verdissement préviendrait, chaque année, 400 décès prématurés. Ce qui, selon l’indice de valeur statistique de la vie – value of a statistical life (VSL) – permettrait aussi d’épargner 4 milliards de dollars. Certes, la vie humaine n’a pas de prix, mais cette étude fait la preuve que, au chapitre de la plantation d’arbres, les bénéfices dépassent largement les coûts.
Source : The Lancet
Création d’une chaire de recherche municipale pour les villes durables
L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et la Ville de Victoriaville s’associent pour mettre sur pied une initiative inédite au Québec afin de jumeler une expertise universitaire en recherche et développement à un plan stratégique de développement municipal. La Chaire de recherche municipale de Victoriaville pour les villes durables va notamment se pencher sur les enjeux qui touchent à l’économie circulaire, l’aménagement du territoire et l’écodéveloppement. Un partenariat qui profitera tout autant aux chercheurs et aux étudiants universitaires ou collégiaux qu’aux Victoriavillois qui sont partie prenante de cette chaîne d’innovation. D’ailleurs considérée comme le berceau du développement durable au Québec, Victoriaville fait à nouveau figure de pionnière en inaugurant ce modèle de partenariat université-ville dont toutes les municipalités de tailles comparables, qui sont soucieuses de développement durable, peuvent s’inspirer pour consolider leur avenir.
Pour en savoir plus, lire notre article
Les bicyclettes à assistance électrique pour diminuer les GES ?
Il est bien sûr évident que les déplacements à vélo électrique génèrent beaucoup moins de gaz à effet de serre que ceux effectués en auto solo. Mais encore fallait-il le quantifier ! Ce que viennent de réaliser trois chercheurs dans une étude qui a porté sur la ville de Portland, en Oregon. Selon leurs calculs qui tiennent compte du cycle de vie des moyens de transport (à savoir, la fabrication, l’utilisation et la mise au rancart) la bicyclette à assistance électrique génère 22 grammes de CO2 par kilomètre par personne, un autobus 101 grammes et la voiture 271 grammes. Toujours selon ces calculs, si la part modale du vélo électrique était de 15 % à Portland, cela entraînerait une diminution des émissions de GES de 12 %. Aux yeux de certains commentateurs, cette cible est nettement insuffisante. La proportion des déplacements en vélos électriques devrait être du double si on souhaite sérieusement lutter contre les changements climatiques. Et le potentiel est là, car l’assistance électrique rend la pratique du vélo accessible à un bassin d’individus beaucoup plus large que la bicyclette ordinaire. À suivre…
Source : TreeHugger
À Bogota, la voie de l’avenir passe par les pistes cyclables
Dès le début de la pandémie, la capitale de la Colombie défrayait la chronique après avoir aménagé 76 km de voies cyclables temporaires, dont 23 km en une seule nuit ! Sa mairesse, Claudia López, avait alors déclaré que la bicyclette est un moyen de locomotion très hygiénique et parfaitement adapté aux premières phases de la pandémie. Mais cette fervente adepte du vélo porte désormais son regard bien au-delà de la post-Covid-19. Elle vient d’annoncer un plan de développement qui prévoit, d’ici quatre ans, l’ajout de 280 km de voies cyclables permanentes et ainsi prolonger les 550 km du réseau actuel. Certains penseront qu’il s’agit là de vœux pieux. Pourtant, la bicyclette, avec 7 % de la part modale, fait de Bogota la première ville cyclable de l’Amérique latine. C’est sur cette base que la capitale se fixe pour objectif de hausser à 50 % la part des déplacements qui se feront à vélo ou encore à l’aide de microvéhicules comme les trottinettes électriques. À suivre…
Source : CityLab
La cigarette disparaîtra dans certains pays, prédit le patron d’un géant du tabac
Vous avez bien lu. Et l’individu en question de s’expliquer : « En fait, avec le cadre réglementaire adéquat et le soutien de la société civile, nous pensons que les ventes de cigarettes peuvent cesser d’ici 10 à 15 ans dans de nombreux pays ». Or, il n’y a pas de fumée sans feu, car du même souffle l’homme d’affaires soutient que le tabac est là pour rester. Et c’est parce qu’il plaide désormais pour des modes de consommation sans combustion, jugés moins nocifs pour la santé. Le multimillionnaire fait bien sûr référence aux cigarettes électroniques, mais surtout au tabac à chauffer pour lequel, constate-t-il avec regret, certaines autorités sanitaires et associations opposent une certaine « résistance idéologique ». On plaint sincèrement ce pauvre homme…
Source : Journal de Québec
À Paris, transport gratuit pour les moins de 18 ans
Chose promise, chose due. La mairesse Anne Hidalgo avait fait de la gratuité des transports collectifs pour les collégiens et lycéens un des éléments clés de sa plateforme électorale. Donc, depuis la rentrée, les étudiants peuvent se faire rembourser, par la mairie, leurs cartes d’abonnement aux transports en commun. Cette mesure incitative s’ajoute à celle qui garantit la gratuité des transports aux moins de 11 ans (depuis 2019) et aux plus de 65 ans (depuis 2018). Au rythme où vont les choses, la Ville de Paris prendrait-elle la direction de la gratuité universelle, comme c’est le cas à Dunkerque ou encore à Tallinn en Estonie ? Une histoire à suivre…
Source: FranceInfo
Pour savoir si une ville est favorable à la marche, utilisez l’indice « poussette »
L’Institute for Transportation & Development Policy (ITDP) vient de lancer son plus récent guide à l’intention des villes qui souhaitent emprunter le virage de la marchabilité. Un guide qui semble tenir la route et qui a le mérite d’apporter une perspective inédite sur la manière d’évaluer les aménagements favorables à la marche. Car on le sait, les milieux de vie conçus d’abord pour les piétons apportent de nombreux bénéfices au chapitre de l’équité, de la santé publique, des environnements résilients, de l’économie locale et du tissu social. Mais ceux qui en profitent le plus sont les bébés. Alors, pourquoi ne pas planifier les aménagements urbains en gardant toujours en tête qu’ils doivent convenir aux poussettes de bébés ? Comme le fait astucieusement remarquer l’architecte Lloyd Alter, en référence au concept « 8 80 cities » (si dans une ville un enfant de huit ans peut circuler en toute sécurité, alors une personne de 80 ans le pourra tout autant), pourquoi donc commencer à partir de l’âge de huit ans ? Soyons plus ambitieux et plaçons la barre au niveau du nourrisson !
Source : TreeHugger
À quoi ressemblerait une ville sans voiture ?
Ce genre d’exercice de prospective est plus facile à réaliser que jamais avec la puissance des logiciels qui génèrent des images par ordinateur. Une firme allemande d’architectes, 3deluxe, s’est prêtée à l’exercice pour réinventer le fameux Time Square de New York. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une commande, la firme précise que c’est une étude de cas, car il ne fait pas de doute que les automobiles vont graduellement disparaître de l’environnement urbain. D’ailleurs, la COVID-19 a conduit de nombreuses villes à redistribuer la chaussée pour accorder plus d’espace aux piétons et aux cyclistes. Des changements qui dans bien des cas vont demeurer permanents. À terme, prône 3deluxe, les trottoirs et les rues, tel que nous les connaissons, vont complètement disparaître. D’où la nécessité de repenser les « surfaces » qui séparent les édifices afin de les aménager non plus en fonction des voitures, mais des humains.
Source : TreeHugger
Paris va transformer des cases de stationnement en potagers
La mairesse Anne Hidalgo persiste et signe. Après avoir multiplié les initiatives pour libérer Paris des voitures avec, par exemple, la spectaculaire piétonnisation de la rive droite de la Seine, puis proposé que Paris devienne la ville du quart d’heure, voilà qu’elle annonce son intention de convertir la moitié des places de stationnement sur rue en espaces verts. Les citoyens pourront choisir eux-mêmes les emplacements pour proposer soit la création de potagers, de mobiliers urbains, de fontaines, de jardins ou d’équipements sportifs. On estime que ce projet, qui vise l’amélioration de la qualité de vie des Parisiens, pourra conduire à la transformation de 70 000 à 140 000 cases de stationnement, qui seront en partie compensées par de nouveaux espaces souterrains. Les Montréalais, qui déplorent la perte de 4280 places de stationnement depuis 2018, peuvent donc se consoler : Paris sera encore plus belle lors de leur prochaine visite.
Source : Global Goodness
Des vélos cargos à la disposition des employés municipaux
Après la ville de Madison, au Wisconsin, c’est au tour de Portland, en Oregon, d’être le théâtre d’un projet pilote déployé par l’entreprise Saris Infrastructure. Durant les prochains mois, certains employés de la ville vont piloter des vélos cargos à assistance électrique spécialement conçus pour permettre d’accomplir des tâches courantes en milieu urbain. Doté de trois roues, le caisson de transport, placé à l’avant, repose littéralement sur des pneus de petites voitures. Il peut donc accueillir des charges considérables que son utilisateur pourra aisément déplacer grâce à une batterie qui peut fournir 500 watts de puissance. Les expériences menées à Madison ont permis de confirmer la grande stabilité de ces « trikes » de même que leur bonne maniabilité, peu importe les aptitudes des employés. Selon Saris Infrastructure, les « trikes » représentent une option de choix pour toutes les villes qui se sont engagées à réduire les émissions de gaz à effet de serre produites par leurs flottes de véhicules. Un dossier à suivre…
Source : SmatCityDives