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Le Chantier pour un programme d’alimentation scolaire au Québec (PASUQ) organisait le tout premier Forum sur l’alimentation scolaire au Québec. L’événement, qui a connu un succès retentissant, réunissait plus de 150 participants au Terminal de croisière à Québec, et près de 300 personnes présentes en ligne.
La présence d’acteurs majeurs en alimentation scolaire, en éducation, en garde scolaire, en santé et services sociaux, en économie sociale et développement durable, sans oublier des personnes représentant les Premières Nations et Inuit, a fait la démonstration de la forte mobilisation en faveur d’un programme d’alimentation scolaire universel au Québec. L’objectif : s’assurer nourrir tous les élèves avec des aliments sains, locaux et durables, sans égard à leur situation socioéconomique.
Arguments en faveur d’un Programme d’alimentation scolaire universel au Québec
Au cours de cette journée, les participants ont pu prendre connaissance des résultats d’un travail de recherche mené par le PASUQ pendant 18 mois à travers le Québec. Ce qui lui a permis de documenter et d’évaluer les meilleures pratiques en alimentation scolaire afin d’émettre des recommandations concertées pour la mise en place d’un Programme d’alimentation scolaire universel au Québec. Un programme qui, selon une étude d’Anne Plourde, chercheuse à l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), coûterait 1,7 milliard de dollars par année afin d’offrir un repas gratuit par jour aux 982 000 élèves des écoles publiques du Québec et qui pourrait se financer en réduisant tout simplement de moitié la somme versée annuellement au Fonds des générations.
Dans la foulée, le comité de pilotage du Chantier PASUQ a présenté les premières lignes de sa proposition pour un programme d’alimentation scolaire, fruit de la réflexion de plus de 1 200 personnes et d’une quarantaine d’événements d’échange.
Un après-midi bien rempli
En deuxième partie de la journée, les participant·es ont pu, au cours d’ateliers, approfondir leurs réflexions et leurs connaissances sur des enjeux touchant les systèmes alimentaires territoriaux, les pratiques d’approvisionnement en aliments sains, locaux et durables, la place de l’économie sociale, les pratiques souhaitées en littératie alimentaire, la gouvernance et le déploiement du PASUQ, et le co-développement de pratiques en éducation alimentaire durable.
Fait à noter, au cours des repas servis durant la journée, les personnes présentes ont pu découvrir des menus et collations préparés par des organismes qui interviennent dans les écoles du Québec, comme le Club des petits déjeuners, le Pignon Bleu, membre de la Cantine pour Tous, et les Brigades culinaires de la Tablée des chefs.
Fort du succès de cette journée, le PASUQ invite la population à faire entendre sa voix en soutenant la campagne d’appui pour un programme d’alimentation scolaire universel au Québec. N’hésitez pas à apposer votre signature et partager dans vos réseaux !
À propos du Chantier PASUQ
Le Chantier PASUQ réunit plusieurs partenaires œuvrant dans les domaines de l’alimentation scolaire, de la sécurité alimentaire, de l’environnement et du développement durable, ainsi que de la garde scolaire. Il a pour objectif de documenter, d’évaluer et de brosser un portrait des pratiques de l’alimentation scolaire afin d’émettre des recommandations concertées en vue de l’implantation éventuelle d’un Programme d’alimentation scolaire universel au Québec. Le projet est une initiative du Club des petits déjeuners et des membres du Collectif québécois de la Coalition pour une saine alimentation scolaire.
Le Chantier PASUQ incarne une vision holistique de l’alimentation scolaire, centrée sur la santé en tant que levier de santé publique et de lutte contre l’insécurité alimentaire à l’école. Nourrir tous les enfants favorise la réussite éducative tout en réduisant les inégalités sociales de santé.
Le Chantier PASUQ se positionne comme promoteur de la littératie alimentaire en intégrant l’éducation alimentaire à travers des déjeuners, collations et dîners scolaires sains, avec un contexte de repas adapté et des formations de qualité pour le personnel. En tant que moteur de développement économique et communautaire, il favorise l’utilisation d’aliments locaux et de pratiques écoresponsables, impliquant des institutions publiques et des organismes locaux.
Le Chantier PASUQ fait de la flexibilité et l’adaptabilité aux conditions locales des piliers, avec des instances de concertation régionales et la collaboration avec les centres de services scolaires. L’universalité est un objectif, garantissant l’accessibilité aux repas sains et durables ainsi qu’à l’éducation alimentaire, avec des coûts partagés entre les gouvernements, les parents et d’autres bailleurs de fonds.
Le Chantier PASUQ s’engage résolument à ce que les Autochtones contrôlent les programmes destinés à leurs enfants, respectant les principes de souveraineté alimentaire autochtone. Soutenu par des mesures d’accompagnement et de reddition de compte, le PASUQ repose sur une base commune, avec une obligation d’évaluation continue pour assurer son efficacité et son impact positif.
