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Nul n’ignore les bienfaits d’un mode de vie physiquement actif. Or, son adoption ne dépend pas uniquement de la volonté individuelle. Il faut aussi que les environnements soient propices à la pratique d’activité physique pour que les gens s’y adonnent. Et la réunion de ces conditions repose en grande partie sur l’atteinte des Objectifs de développement durable.
C’est dans cette optique que, à l’occasion de la Journée nationale du sport et de l’activité physique, le Collectif Vital et Montréal physiquement active ont dévoilé un rapport intitulé L’activité physique : un levier pour atteindre les Objectifs de développement durable. Un document qui s’inspire d’ailleurs du Plan d’action mondial sur l’activité physique 2018-2030 de l’Organisation mondiale de la santé, mais qui en recadre les orientations dans le contexte québécois.
Activité physique et Objectifs de développement durable
Les Objectifs de développement durable (ODD) ont été adoptés par les Nations Unies, en 2015, avec pour objectif, d’ici 2030, d’éradiquer la pauvreté et la faim, d’assurer la paix et la prospérité tout en mettant un terme à la discrimination à l’égard des femmes et des filles et aussi de protéger la Planète. Ce qui nécessite des interventions dans différents domaines, souvent interreliés, et qui touchent à des enjeux sociaux, économiques et environnementaux.
En faisant la promotion de l’activité physique, en œuvrant pour qu’elle devienne un mode vie adopté par le plus grand nombre, on parvient de la sorte à prévenir diverses maladies chroniques, à favoriser une bonne santé mentale et à améliorer le bien-être de la population. Mais, ce faisant, on est également en mesure d’établir des programmes éducatifs de qualité, de générer des occasions d’emploi, de sensibiliser les populations à des systèmes alimentaires durables, de lutter contre les inégalités sociales, de contribuer à la protection de l’environnement et à la lutte aux changements climatiques…
Autrement dit, l’activité physique constitue un véritable levier d’action dans l’atteinte des ODD. Car c’est non seulement un outil de prévention, en matière de santé des populations, mais c’est aussi une solution collective à de nombreux enjeux de société, notamment au chapitre des changements climatiques.
Dans leur document, le Collectif Vital et Montréal physiquement active ont donc établi 9 champs d’intervention qui recoupent un ou plusieurs des ODD, en plus de proposer des pistes d’action. Les voici en résumé :
- Faciliter l’accès économique à l’activité physique permet à la fois de lutter contre la pauvreté, mais aussi de mettre en place de conditions décentes de travail (Objectifs 1 et 8).
- Valoriser la saine alimentation en contexte d’activité physique peut se décliner dans le contexte de la lutte contre l’insécurité alimentaire (Objectif 2)
- Miser sur des environnements favorables permet d’assurer la bonne santé et le bien-être (Objectif 3).
- Développer une culture scolaire de l’activité physique est garant d’une éducation de qualité (Objectif 4).
- Lutter contre les inégalités et l’exclusion garantit l’égalité entre les sexes, mais aussi la paix, la justice et la stabilité de nos institutions (Objectifs 5, 10, 16).
- Valoriser la consommation d’eau en activité physique, ce qui implique notamment la protection des sources d’eau potable (Objectif 6).
- Considérer les enjeux liés aux changements climatiques pour des villes et des communautés durables qui favorisent notamment le transport actif, la production et la consommation responsables, ainsi que l’innovation (Objectifs 9, 11,12, 13).
- Privilégier une activité physique durable et responsable afin de protéger la vie aquatique, la vie terrestre tout en utilisant de l’énergie propre (Objectifs 7, 14, 15).
- Mobiliser et collaborer pour promouvoir l’activité physique en créant des partenariats en vue d’atteindre les Objectifs de développement durable (Objectif 17)
La preuve est maintenant faite. À nous de nous activer pour notre santé et celle de la Planète !
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