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Vous avez manqué la 4e Semaine de la santé durable, organisée par l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), et qui s’est déroulée du 1er au 7 avril derniers ? Vous souhaitez voir, ou revoir, les différents panels, conférences et entrevues qui ont ponctué cet événement? Il est désormais possible d’assister à leur rediffusion.
Les thématiques de ces sept journées ont permis d’aborder chacun des grands chapitres du Livre de la réduction de la maladie au Québec, une référence en la matière que l’ASPQ dévoilait le 1er février dernier, et qui permet de faire le point sur :
- L’état de situation de la maladie au Québec
- Les causes des maladies et des traumatismes au Québec
- La potentielle réduction des maladies
- Financer la réduction de la maladie au Québec
- Comprendre l’origine des maladies
- Déployer les indicateurs de performance de la réduction de la maladie
- Gouverner la santé et non la maladie
Ainsi que le déclarait Thomas Bastien, directeur général de l’ASPQ « La Semaine de la santé durable a offert, pour la quatrième année consécutive, une occasion unique de rassembler les citoyen·es, les professionnel·les de la santé, les entreprises et les organisations autour d’un objectif commun : réduire la pression sur le système de soins et améliorer le bien-être de la population québécoise ».
L’urgence d’agir en matière de prévention
Personne n’ignore que notre système de soin de santé peine à se remettre des impacts de la pandémie. Pas plus que personne n’ignore dans quel état il se trouvait avant l’arrivée de la COVID-19. Car de nombreuses maladies évitables exerçaient, et continuent d’exercer une pression intenable sur le système. Une situation qui ne pourra s’améliorer dans l’avenir si un bon coup de barre n’est pas donné en faveur de la prévention.
Ainsi que le confiait Thomas Bastien en entrevue avec 100°, en février dernier, « [un] changement de paradigme est nécessaire, maintenant, car se profilent déjà à l’horizon les impacts du changement climatique, l’émergence accrue de problématiques de santé mentale, le creusement des inégalités sociales, le vieillissement de la population, l’apparition de nouvelles maladies chroniques… Si on ne prévient pas, dès aujourd’hui, ces situations, alors, dans 5, 10 ou 15 ans, le système de santé sera frappé par des vagues d’hospitalisation qu’il sera incapable d’endiguer. »
Or bonne nouvelle : avec la création de Santé Québec, qui vient en appui au ministère de la Santé et des Services sociaux, les astres semblent bien alignés. « Nous sommes rendus à un moment charnière pour la prévention et la promotion de la santé par la réduction de la maladie, nous expliquait Thomas Bastien. Jamais, au cours des 30 dernières années, une situation plus favorable ne s’est présentée. Il faut donc la saisir afin de contribuer à l’avenir de la santé globale des Québécoises et des Québécois ! Et sauver du naufrage annoncé notre réseau de santé et de services sociaux. »
Cette Semaine de la santé durable, maintenant accessible en rediffusion, offre justement un riche aperçu de ce vaste chantier sur lequel il faut déjà œuvrer.