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Ma Belle Terre: le sociofinancement dédié au terroir québécois

Ma Belle Terre: le sociofinancement dédié au terroir québécois

Ressource

Adeptes du terroir québécois, votre projet a besoin d’un coup de pouce ? Ou vous souhaitez en soutenir un financièrement ? Ma Belle Terre peut vous aider. La plateforme de sociofinancement est au service exclusif de l’agriculture et de l’alimentation.

Ma Belle Terre est une plateforme de sociofinancement nichée, entièrement dédiée aux projets agricoles et alimentaires durables au Québec. Elle propose de lancer ou de soutenir financièrement des projets durables qui vont faire une différence, en échange, pour les contibuteurs, de contreparties, comme un produit exclusif, un rabais significatif ou encore une expérience unique.
 
« C’est surtout un point de rencontre entre des personnes qui ont des valeurs et des ambitions communes quant au système alimentaire québécois », résume Erwan Dufour, son fondateur.

Sociofinancement

Comment ça fonctionne exactement ?

Une campagne de sociofinancement, c’est un moment d’intensité, « un momentum », comme le décrit Erwan Dufour. Pendant 45 jours en moyenne, un projet de microbrasserie, d’agrotourisme, de maraîchage ou encore d’élevage est mis en ligne sur la plateforme et toutes les personnes qui le souhaitent peuvent y contribuer.
 
Plus précisément, une campagne complète se joue en trois phases et demande une sacrée dose d’énergie.
 
En amont, il faut réfléchir à la meilleure façon de rendre ces fameux jours en ligne les plus efficaces possibles. Il s’agit de penser à l’histoire à raconter, de choisir les mots les plus percutants, de définir les contreparties à proposer ou encore de se fixer un objectif de rentabilité. « Nous épaulons les porteurs de projets sur tous ces aspects-là », précise Erwan Dufour. Et c’est une force de Ma Belle Terre : l’organisme à but non lucratif prend le temps qu’il faut pour que le projet soit bel et bien prêt quand il est lancé. La recette semble fonctionner puisque plus de 9 projets sur 10 atteignent leur cible, soit plus de 70 % de l’objectif de levée de fond.
 
Une fois que la campagne est en ligne sur Ma Belle Terre, c’est au porteur de projet de la faire rayonner par tous les moyens possibles, à travers les réseaux sociaux, auprès des fournisseurs ou du réseau de clients existants, de la famille, des proches. L’objectif, à ce stade, c’est de générer un maximum de visites sur le site : on est dans la phase dite « numérique ».
 
Et quand c’est terminé, que l’objectif est atteint, le porteur de projet doit gérer un surplus d’activité qui arrive d’un coup. Selon Erwan Dufour, c’est peut-être là le plus gros morceau puisqu’il faut pouvoir fournir les contreparties et mettre en place le projet souhaité. 
 
Depuis sa création en 2020, Ma Belle Terre se définit comme un accélérateur pour les talents de demain. « On met l’énergie nécessaire pour proposer environ 15-20 campagnes par année », détaille le fondateur. La plateforme propose des levées de fond d’un minimum de 5 000 $, histoire de rentabiliser l’énergie investie, et sachant que le montant moyen d’une campagne de de sociofinancement au Canada, tous secteurs confondus, est de 7 000 $. « On a fait deux fois en 12 mois la plus grosse campagne de sociofinancement du secteur bioalimentaire de l’histoire du socio au Québec, avec des levées de fond de plus de 60 000 $ », se félicite Erwan Dufour.

Des projets coups de cœur

Des projets, Erwan Dufour en a vu passer des dizaines. Mais il nous propose trois de ses coups de cœur.

Sociofinancement

Le Mangeoir


« Pour ce projet, nous étions très fébriles, parce que c’était notre première campagne ! », avoue Erwan Dufour. Ce projet, c’est celui de Guillaume et Marie, un chef et une organisatrice d’évènements, unis par la bonne bouffe. Son nom ? Le Mangeoir, une ferme agrotouristique qui offre une table gastronomique écoresponsable et un hébergement à la ferme, à St-Anicet. Le projet s’est avéré un franc succès : il a gagné une belle visibilité sur les réseaux sociaux, le bouche-à-oreille a très bien fonctionné, et les gens du quartier étaient contents de voir s’installer des jeunes.

Sociofinancement

Super condiments


Lara et Dimitry avaient besoin d’un coup de main pour poser la dernière pierre de Super Condiments, le projet de leur vie : une épicerie de proximité au cœur de l’Arrondissement d’Outremont, à Montréal. Leur objectif était de permettre aux habitants du coin et d’ailleurs de consommer local, de saison et frais, dans un commerce de proximité. C’était aussi l’occasion de recréer un lien social sur une section peu achalandée de la rue Van Horne. « La campagne et l’après-campagne ont été un succès. Lara et Dimitry avaient déjà toute une communauté qui attendait leur ouverture », assure Erwan Dufour. Super Condiments a ouvert ses portes à la fin de l’année 2022, et propose une épicerie, du délicieux café, des livres de cuisine et des bons sandwichs.

Sociofinancement

Les sœurs racines


« C’est un de nos projets records, il a remporté plus de 62 000 $, se souvient Erwan Dufour. Mais c’est surtout un coup de cœur pour les personnes qui sont derrière et leur vision ». Les Sœurs Racines, c’est un vignoble biologique à Saint-Ignace-de-Stanbridge qui réunit Fred et Sophie, deux passionnés du vin, et qui existe depuis 2017. Ce lieu enchanteur accueille des veaux, des cochons, des poulets, des abeilles, mais aussi un gîte viticole pour y accueillir des visiteurs. En 2021, les Sœurs Racines a eu besoin d’un coup de pouce pour bâtir le chai dans lequel vinifier leurs vins naturels. On connaît la suite, la campagne a été un succès record, et la première cuvée a vu le jour en octobre 2022…
 
Autant de projets qui peuvent changer les choses, tant pour les personnes qui les portent que celles qui contribuent à leur donner des ailes.

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