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À l’approche du congé des fêtes, 100º renoue avec sa tradition des coups de cœur afin de jeter un dernier coup d’œil sur l’année qui vient de s’écouler. Dans cette rétrospective 2023, l’équipe de rédaction vous propose un florilège des nouvelles, d’ici et d’ailleurs, qui nous ont inspirés, charmés ou même enchantés. Chacune à leur manière, ces petites histoires font la preuve qu’avec de l’audace, de l’ingéniosité et du courage, oui, il est possible de changer le monde !
La ruelle bleue-verte du Bâtiment 7
Avec ce projet-pilote audacieux, unique en son genre, le Bâtiment 7 et son collectif de citoyen·nes engagé·es innovent à nouveau. Cette fois en matière de résilience face au changement climatique, notamment lors d’orages éclair. Car les drains de l’immense toit plat du Bâtiment 7 sont désormais déconnectés du réseau municipal, ce qui permet de rediriger les eaux pluviales vers des bassins végétalisés situés dans la ruelle. Cela ralentit le déferlement de ces trombes d’eau dans les égouts pour ainsi éviter les surverses. Voilà une première qui a nécessité le travail conjoint de la toute jeune Alliance Ruelles bleues-vertes et du Service de l’eau de la Ville de Montréal. Une collaboration inédite qui a mené à l’adoption d’un règlement qui encadre désormais la gouvernance partagée de ces infrastructures et de leur entretien. Le souhait, ici, c’est que cette première ruelle bleue-verte ne soit surtout pas la dernière…
Source : 100º
Une « ordonnance verte » pour les femmes enceintes
À Strasbourg, en France, un projet pilote permet à des professionnels de la santé de prescrire à des femmes enceintes un accès à des ateliers de sensibilisation afin de limiter leur exposition aux perturbateurs endocriniens. Particulièrement nuisibles durant la grossesse, ces perturbateurs se retrouvent par exemple dans les produits de nettoyages commerciaux. D’où l’un de ces ateliers qui porte notamment sur la fabrication de produits de nettoyage « maison ». De plus, ces futures mamans reçoivent, chaque semaine, un panier de légumes biologiques quasi exempts de pesticides. Une approche préventive qui consiste à prescrire de la nature plutôt que des pilules…
Source : La Presse
À Amsterdam, un immense stationnement à vélo sous-marin…
On estime que 57 % des Amstellodamois utilisent le vélo chaque jour. Ce qui pose tout un casse-tête lorsque vient le temps de stationner sa monture de façon sécuritaire. Aux grands maux les grands remèdes, et pour ne pas empiéter sur l’espace public, la Ville a donc fait construire un garage dédié aux vélos sous le lac Ij. Endroit névralgique puisque situé juste derrière la gare centrale où converge tous les modes de transports : traversiers, trains, métros, trams, bus, voitures, taxis, vélos et chaussures... Et ce n’est qu’un début, car d’ici 2030 on souhaite créer près de 22 000 places de vélos autour de la gare, notamment grâce à de nouvelles îles flottantes ! À suivre…
Source : WeDemain
Du prêt gratuit d’équipement de loisir et de sport à l’échelle du Québec
La difficulté d’accéder à des équipements de loisir et de sport représente, pour bien des gens, un frein à la pratique d’activité physique et de plein air. Le Réseau des Unités régionales de loisir et de sport du Québec (URLS) s’est donc donné pour mission de repenser cette accessibilité en lançant son programme circonflexe - Prêt-pour-bouger qui invente de nouvelles manières de partager les équipements afin d’accroître leur disponibilité. Un projet rassembleur qui s’articule autour de valeurs de partage, de solidarité et de mutualisation, et qui s’inscrit dans une vision de développement durable. En effet, sa généralisation pourrait contribuer à diminuer la surconsommation. Car, est-il bien utile de posséder sa propre planche à pagaie, et ensuite la transporter vers un plan d’eau « circonflexe » où l’on peut en emprunter une gratuitement ?
Source : 100º
L’Université de Sherbrooke, première étoile mondiale en développement durable
Chef de file en la matière depuis des années, l’Université de Sherbrooke (UdeS) vient de décrocher la première position mondiale en développement durable au classement international STARS pour un établissement d’enseignement supérieur. Déjà détentrice du niveau platine, après avoir soumis sa première candidature en 2019, l’UdeS s’est vu accorder une note globale de 92,73 points, ce qui en fait la première université dans le monde à franchir le cap des 90 points. Un exploit qui n’est sans doute pas étranger au fait que l’institution atteignait, en juin 2022, la carboneutralité, devançant ainsi de huit ans la cible qu’elle s’était initialement fixée. Ajoutons à cela la protection de la biodiversité, l’engagement étudiant, l’approvisionnement et l’investissement responsables, la santé organisationnelle, l’équité, la diversité et l’inclusion, parmi les facteurs pris en compte dans le cadre de l’accréditation STARS et pour lesquelles l’UdeS se démarque avec brio. Nous offrons toutes nos félicitations à cette dynamique communauté universitaire !
Source : Université de Sherbrooke
Subventionner les vélos électriques pour décarboner le secteur des transports
La ville de Denver, au Colorado, vise à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 65 % d’ici 2030, comparé à l’année de référence 2019. Pour y parvenir, les autorités municipales ont notamment mis en place un programme offrant un montant compensatoire d’un minimum de 550 $ aux citoyens qui font l’achat d’un vélo électrique, et qui peut s’élever jusqu’à 1 650 $ pour les ménages à faible revenu. Une initiative couronnée de succès, avec près de 5 000 nouveaux e-cycliste en neuf mois! Selon un rapport produit par la ville, les participants au programme ont parcouru en moyenne 40 kilomètres par semaine à vélo électrique, soit l’équivalent 3,4 déplacements en voiture. On note par ailleurs que cette initiative a également attiré 29 % de nouveaux cyclistes. C’est ce que l’on appelle l’électrification sobre des transports.
Source : SmartCitiesDive
Apprendre hors des murs
Le Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay lance le projet pilote « La nature au service de la réussite » dans le but de favoriser la persévérance scolaire, la réussite éducative et l’atteinte du plein potentiel de tous les élèves. Selon les porteurs du projet, la pédagogie en plein air permet aux jeunes de renouer avec la nature et d’ancrer les apprentissages dans la réalité. Première phase: une yourte boréale vient d’être installée près de l’école de Saint-Félix-d’Otis, et l’expérience devrait se poursuivre dans d’autres municipalités du Bas-Saguenay. Pour ces élèves du primaire, toutes les activités gravitent autour de la nature : cuisiner sur le feu de bois, analyser la faune et la flore, se déplacer en forêt, pêcher, ou encore comprendre les rudiments de base de la survie. Et si ça n’était qu’un début ? Les instigateurs du projet espèrent qu’il fera des petits et souhaitent que tous les élèves de la province puissent apprendre hors des murs de l’école.
Source : Le Nouvelliste
Capitale-Nationale : la tarification sociale du transport collectif
Chose promise, chose due. Le parti du maire Bruno Marchand tient parole avec la mise en place de son programme ÉquiMobilité. À compter du 20 avril, les personnes moins nanties de la région de Québec pourront bénéficier d’un rabais de 33 % à l’achat d’un laissez-passer mensuel ou d’un titre de transport unitaire. Il suffira, pour les usagers concernés, de prouver, sur la simple présentation d’un avis de cotisation fédéral ou provincial, que leur rémunération totale se situe en deçà du seuil de faible revenu. Les réfugiés et les demandeurs d’asile pourront aussi se prévaloir de cette mesure. La Ville, qui souhaite ne laisser personne derrière, estime que 23 000 citoyen·ne·s pourront profiter de ce programme évalué, pour la première année, à 750 000 $.
Source : Le Devoir
Victoriaville appuie sur l’accélérateur de la mobilité durable
Et doublement… D’abord, les usagers du TaxiBus, un service de transport collectif sur demande, ont désormais à leur disposition une toute nouvelle application mobile : Vecto. Elle sert à identifier rapidement les points de service; à demander un déplacement en tout temps; à suivre le déplacement du véhicule en temps réel; à recevoir une notification prévenant de l’arrivée de son TaxiBus. Une application gratuite, donc, pour maximiser le potentiel de l’offre de transport dans la ville. Ensuite, Victoriaville devient la première ville de taille intermédiaire à accueillir Communauto. Seules Montréal, Québec, Sherbrooke, Gatineau et Trois-Rivières bénéficiaient jusqu’à présent, de ce service d’autopartage qui, jumelé à d’autres offres modales, contribue à affranchir les gens de la dépendance à l’auto solo. Deux nouvelles annonces qui placent de nouveau Victoriaville à l’avant-garde du développement durable.
Source : La Nouvelle union
Fred, le premier « feu de ralentissement éducatif » au Québec
La Ville de Brossard, dans le cadre d’un projet pilote de 90 jours, va tester une toute nouvelle technologie qui nous vient de France : un feu de circulation tricolore dit « intelligent » parce qu’il est couplé à un radar. Installé aux abords d’une zone scolaire, ce feu de ralentissement éducatif (Fred) est par défaut au rouge. Mais s’il détecte un véhicule qui s’en approche sous la vitesse maximale permise de 30 km/h, alors il va tourner au vert pour lui accorder le passage. Dans le cas contraire, le feu va demeurer au rouge, obligeant l’automobiliste à faire un arrêt complet, avant qu’il ne tourne au vert. Simple à installer, puisque fonctionnant à l’énergie solaire, ce dispositif de signalisation est réputé apaiser la circulation. Les données recueillies durant la période d’essai seront transmises au ministère des Transports afin d’en encadrer, le cas échéant, l’implantation ailleurs au Québec. En souhaitant vivement qu’ils servent à renforcer la sécurité des enfants…
Source : Le Devoir
Le mouvement « Buy Nothing », à la fois économique et écologique
Né en 2013, dans l’État de Washington, et actuellement présent dans plus de 40 pays, Buy Nothing peut se résumer ainsi : donner, recevoir, ne rien acheter. Au Québec, on compte environ 70 groupes Facebook de ce genre, principalement dans les villes de Montréal, Québec et Gatineau. Basés sur l’entraide et économie circulaire, et axés sur l’esprit de voisinage, ces groupes de proximité permettent à leurs membres de donner à autrui des objets devenus superflus et auxquels leur est offerte une seconde vie. Comme l’explique Gaëlle Ferlay, administratrice du dynamique groupe Facebook Buy Nothing du quartier Limoilou: « C’est plus facile de donner que de vendre et ça rend les gens heureux ».
Source : Journal de Montréal
Une première centrale hydroélectrique qui dessert un village inuit
Cette hydroélectricité, dont le Québec est si fier, provient en grande majorité du nord de son territoire. Mais, paradoxalement, les communautés inuites n’ont jamais été branchées au réseau d’Hydro-Québec pour se chauffer et s’éclairer. Elles dépendent plutôt de génératrices fonctionnant aux carburants fossiles. Sauf que, depuis septembre, la centrale au fil de l’eau Innavik a lancé ses premiers tours de turbine et prévoit entrer en phase de pleine production en novembre. Une « première » dans le Grand-Nord, qui va permettre à la communauté d’Inukjuak, comptant environ 2000 âmes, de s’affranchir de sa dépendance au pétrole. Et ce n’est que le début d’une nouvelle ère, puisqu’Hydro-Québec compte bien reproduire ce modèle afin d’alimenter, d’ici 2030, ses 22 réseaux autonomes avec au moins 80 % d’énergies renouvelables. À suivre…
Source : La Presse
