Il est essentiel de déterminer un endroit de plantation adapté. Un lieu qui rassemble les bonnes conditions pour que l’arbre se développe. On vous conseille de prêter une attention particulière aux caractéristiques climatiques (vents, conditions d’ensoleillement, pluie), au sol (compaction, pH, texture) et aux installations existantes ou à venir (futurs travaux, dépôts à neige, lampadaires). Par exemple, il est nécessaire de laisser un espace suffisant entre l’arbre et les clôtures, les lampadaires et les fils électriques. Pour connaître les distances exactes, référez-vous au Guide. Une fois le recensement de ces informations effectué, notez-les, car elles vous serviront lors du choix de l’essence et lors de la plantation.

À partir de ces informations, identifiez ensuite les essences les mieux adaptées. À ce chapitre, Nature Québec souligne l’importance de prioriser les espèces indigènes, surtout à proximité de milieux naturels. Vous trouverez des suggestions d’essences selon les contextes dans le Guide. En ce qui concerne le calibre des arbres, ceux dont le diamètre est d’environ 40 mm sont parfaits pour résister aux conditions urbaines tout en ayant une reprise de croissance rapide.

Vous souhaitez favoriser l’autonomie alimentaire et le retour de la biodiversité ? Envisagez les arbres fruitiers. Toutefois, renseignez-vous sur les désagréments qu’ils peuvent occasionner et entendez-vous avec les voisin-e-s et autres copropriétaires. Il serait dommage de devoir couper votre pommier si ses fruits, en tombant, dérangent le voisinage ou les passant·e·s.

Nous recommandons de réaliser les plantations au printemps, quand le sol est dégelé, mais avant l’ouverture des bourgeons, ou à l’automne, après la chute des feuilles, mais avant le gel du sol. Évitez les plantations en plein été, trop risquées à cause des sécheresses.

Pour commencer la plantation, creusez un trou faisant deux fois la largeur de la motte de terre qui emprisonne les racines et une fois sa profondeur. N’hésitez pas à ameublir le sol et à ajouter du terreau au besoin. Pour favoriser la survie, incorporez de la mycorhize et décompactez les racines de l’arbre. Ensuite, déposez la motte dans la fosse de plantation, en ayant au préalable planté un tuteur plus profondément que le trou. Pour finir, comblez la fosse avec de la terre, compactez légèrement le sol, puis ajoutez du terreau jusqu’au collet sans le recouvrir. Et voilà, le tour est joué.

Maintenant que le plus dur est fait, il faut s’assurer de la survie et du développement de votre arbre. Dès la plantation, et pendant les trois premières saisons de croissance, ajoutez du paillis au pied de l’arbre et laissez une certaine densité d’herbes au sol autour du tronc. De novembre à avril, protégez vos jeunes arbres à l’aide d’une toile ou d’une clôture à neige.

Enfin, dernier élément, mais non des moindres : planifiez l’arrosage lors des trois premières années. Ils doivent être effectués à intervalle, mais en profondeur. Une grille d’arrosage est disponible dans le Guide pour plus de précision.
Bravo pour votre plantation, qu’elle soit collective ou bien d’une initiative individuelle. Vous pourrez bientôt voir votre arbre grandir et profiter de ses bienfaits sur la santé !

Consultez le Guide de plantation d’arbres en milieu urbain et nos autres outils pour faire le plein d’idées fraîches et pour nos conseils sur le verdissement.