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Depuis une dizaine d’années, on constate que la population québécoise manifeste un engouement croissant pour les activités de plein air. Une pratique qui doit reposer sur des comportements respectueux et responsables afin de garantir la pérennité des sites, préserver les espaces naturels et bien sûr maintenir une cohabitation harmonieuse entre les adeptes et avec les communautés. C’est l’objectif de cette campagne de sensibilisation lancée par le Réseau plein air Québec (RPAQ).
Caroline Tanguay, chargée de projets au RPAQ, explique que cette campagne de sensibilisation vise à faire connaître un tout nouvel outil pour enraciner une culture plein air au Québec. « On souhaite faire en sorte que les adeptes développent les mêmes réflexes, peu importe les activités qu’ils pratiquent. Et que, en tout temps, peu importe la saison, ils respectent l’éthique du plein air. »
« Ce guide des bonnes pratiques se veut à la fois exhaustif et généraliste, souligne Caroline Tanguay. C’est le fruit d’un travail de collaboration et de cocréation avec les 11 fédérations de plein air regroupées au sein de notre réseau. Il offre des recommandations en matière de pérennité d’accès aux sites, de préservation de l’environnement et de saine cohabitation entre usagers. »
Bien entendu, chaque fédération de plein air a développé ses propres codes de conduite. On trouve, par exemple, un Code d’éthique du randonneur, un Code d’éthique du grimpeur… Ce sont tous des guides qui vont détailler des comportements particuliers et offrir des conseils spécifiques propres à chaque activité. « Mais, celui que nous venons de dévoiler représente le tronc commun de tous ces guides, ajoute Caroline Tanguay. »
La culture du plein air
Les mordus des escapades en pleine nature savent que, au préalable, ils doivent bien se préparer, se renseigner et s’équiper de manière à garantir leur propre sécurité. La plupart d’entre eux connaissent et respectent les règles élémentaires destinées à protéger la nature et les sites de pratique, tout comme les règles de courtoisie.
« Notre guide, explique Caroline Tanguay, va plus loin. Il sert non seulement à renforcer des comportements déjà adoptés par la plupart des gens, mais aussi à les sensibiliser à d’autres enjeux moins connus. Par exemple, à l’importance de soutenir le gestionnaire du site qu’ils visitent. Car, souvent, ce site est entretenu par un OBNL, qui dispose de très peu de ressources, même s’il peut, heureusement, peut compter sur des bénévoles dévoués. »
Intégrer le respect de l’hospitalité à la pratique du plein air
Caroline Tanguay fait remarquer que les adeptes du plein air ont tendance, et c’est normal, à vivre dans leur petite bulle. Mais ils ne doivent pas oublier que leur expérience individuelle est encadrée par un tout bien plus vaste. Ils se retrouvent non seulement dans un environnement naturel, mais aussi dans un environnement social. Ils sont accueillis par une communauté, par un gestionnaire de site, voire une région…
« C’est pourquoi nos sept grandes recommandations se déclinent sur le continuum “avant, pendant et après”, précise Caroline Tanguay. C’est une roue qui tourne. Car bien se préparer, puis adopter de bonnes pratiques pendant l’activité, c’est bien entendu important. Mais ensuite, il faut aussi penser à redonner. Idéalement à contribuer, selon ses moyens, ses capacités, ses connaissances, et, pourquoi pas, en s’impliquant à titre de bénévole. »
Caroline Tanguay rappelle d’ailleurs que de nombreux sites de pratique d’activités de plein air sont accessibles grâce à l’autorisation de propriétaires privés. « Quand on est dans la nature, on peut bien sûr se retrouver sur des terres de l’État, par exemple dans le cas de la Sépaq, mais, très souvent, nous sommes accueillis par quelqu’un, par une entreprise, une famille, des gens… Il faut se rendre compte que de nombreuses personnes ont contribué au bon déroulement de notre expérience individuelle et momentanée. Et il faut savoir leur en être redevable. »
On y va !
Dans le cadre de sa campagne de sensibilisation, qui s’échelonne du 3 juillet au 28 août, le RPAQ a organisé un concours sous forme de jeu-questionnaire. Chaque semaine on peut répondre à un « quiz » sur les réseaux sociaux On y va, alimentés par le RPAQ, et ainsi courir la chance de gagner 2 cartes-cadeaux pour visiter la fameuse caverne de Saint-Léonard à Montréal.
Et pour en savoir plus sur les activités de plein air offertes au Québec, on peut visiter le site On y va, ou encore s’abonner à l’infolettre.
Profitez de votre été que l’on vous souhaite rempli de découvertes et de rencontres mémorables.
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