Santé et société

En gros, parlons-en différemment!

En gros, parlons-en différemment!

Ressource

Un changement dans les façons de communiquer sur les enjeux liés au poids s’impose pour ne pas nuire au bien-être des Québécois et Québécoises.

La grossophobie est un enjeu de plus en plus abordé et dénoncé dans l’espace public. En effet, les initiatives qui visent l’inclusivité dans les discours sur le poids au Québec sont de plus en plus nombreuses. Citons, par exemple, le Journal de Montréal qui a récemment publié une série d’articles sur la grossophobie médicale. Plus tôt, cet automne, l’organisme ÉquiLibre a lancé sa campagne La grossophobie, ça suffit! La Table québécoise sur la saine alimentation a, de son côté, produit des outils pour favoriser le développement d’une image corporelle positive et prévenir la grossophobie.

Grossophobie

Communiquer sans nuire

Les mots que nous choisissons, les messages que nous transmettons et les images que nous utilisons peuvent entraîner des répercussions profondes sur la population. 


Alors, comment s’assurer que nos paroles et nos actions contribuent à la santé collective sans causer de préjudice ? Comment pouvons-nous informer de manière efficace tout en évitant les pièges potentiels de la stigmatisation, de la confusion ou de la résistance ?


La trousse pour des communications saines liées au poids, produite par l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), et conçue avec un ensemble de partenaires, d’experts et d’expertes, permet justement de développer des messages plus inclusifs et moins stigmatisants à l’égard du poids. Elle se décline en quatre outils offrant :

  • des messages populationnels ;
  • un langage inclusif ;
  • un visuel inclusif ;
  • des personas pour mieux comprendre les différents publics cibles et leurs vulnérabilités.
     
    Cette trousse se veut une boussole pour naviguer dans le paysage complexe des messages liés aux problématiques du poids. En reconnaissant le pouvoir de nos paroles et de nos images, cette ressource nous incite à repenser notre langage, à privilégier l’inclusion et à éviter les pièges de la stigmatisation. Adopter ces outils, c’est non seulement informer plus efficacement, mais c’est aussi l’opportunité de contribuer à une réflexion collective sur notre manière de communiquer. En gros, la trousse nous invite à parler du poids différemment !
Grossophobie

De la Coalition Poids au Collectif Vital

Face à l’évolution des messages et des connaissances sur le poids, la Coalition Poids a fait le choix de changer son nom pour devenir le Collectif Vital l’été dernier. Sans mettre à l’écart les problématiques liées au poids, un changement dans les façons de communiquer sur ces enjeux s’imposait.


Le Collectif Vital se donne donc comme mission d’incarner un changement de paradigme dans notre société. Il est nécessaire de comprendre la complexité des facteurs qui influencent le poids et la santé. Offrir des milieux de vie qui permettent de manger sainement et d’être actif au quotidien, ce n’est pas une question de poids, mais une stratégie gagnante pour l’ensemble de la population. Et je suis fière que le Collectif Vital se positionne comme un catalyseur de changement pour le bien-être collectif.

 
En changeant nos normes sociales, en promouvant l’acceptation de tous les corps et en éduquant sur les conséquences de la grossophobie, nous pouvons travailler ensemble pour construire une société plus inclusive, où chacun et chacune est respecté indépendamment de son poids. Ce changement commence par la remise en question de nos propres préjugés et la prise de conscience de leurs répercussions.

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