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De toutes les activités de plein air, non motorisées, c’est la pratique du vélo et celle de la randonnée pédestre qui demeurent les favorites des Québécois.
Pour la première fois au Québec, une étude, fruit de la concertation de 19 organisations1 qui contribuent à la promotion du plein air, a permis de brosser le portrait des « activités physiques pratiquées dans un rapport dynamique et respectueux avec les éléments de la nature ». L’enquête réalisée, entre autres, par la Chaire de tourisme Transat et le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec (MEES) auprès de plus de 3 000 Québécois, a permis de constater que les deux tiers d’entre eux ont pratiqué au moins une activité de plein air au cours des trois dernières années.
Le goût de la nature
Outre le vélo sur route et sur piste cyclable (60 %), la randonnée pédestre et la marche hivernale en sentier (59 %), la pratique de la raquette (33 %) se place en 3e position, suivie du canot en eau calme (24 %), du ski de fond (18 %) et du vélo de montagne (13 %). Moins populaires, parce que plus nichées ou en émergence, on compte également l’escalade, le rafting, le kayak de mer, la planche à pagaie, la voile, le canot et le kayak en eau vive, la planche à voile, les sports aérotractés et, pour fermer la marche, la spéléologie à 1 %.
Parmi tous ces adeptes du plein air, 38 % affirment avoir pratiqué leurs activités favorites durant une période équivalant à un total à 3 semaines par année, tandis que les plus actifs (17 %) cumulaient plus de 60 jours d’activité. Une proportion qui augmente chez les 55 ans et plus pour atteindre 22 %. Notons en outre que les trois quarts des adeptes de plein air en général ont réalisé un séjour avec nuitée passée, à 83 %, dans un hébergement commercial.
Les freins et les incitatifs à la pratique de plein air
L’enquête a, entre autres, permis de connaître les principales raisons pour lesquelles le tiers des Québécois ne pratique pas de plein air, à savoir le manque d’intérêt, des limitations physiques permanentes et le manque de temps ou d’argent. De leur côté, les adeptes de plein air ont indiqué qu’ils s’y adonneraient plus volontiers s’ils pouvaient bénéficier, entre autres, d’améliorations au chapitre de :
- l’offre de forfaits de plein air;
- l’accessibilité pour les familles;
- la location de matériel;
- la communication à propos de l’offre existante.
L’enquête fait en outre ressortir que les adeptes de plein air pratiquent non seulement plus d’une activité, mais qu’ils sont avides d’en découvrir de nouvelles, notamment la randonnée équestre et le canot en eau calme. Bref, le plein air est promu à un bel avenir au Québec. Et, grâce à cette enquête, les organismes du milieu ainsi que les intervenants en loisir seront en mesure de cibler les meilleures stratégies afin de consolider et d’améliorer l’offre d’activités physiques en plein air de la belle province.
Consultez l’enquête complète
1Alliance de l’industrie touristique du Québec, Association des camps du Québec, Association des parcs régionaux du Québec, Association québécoise du loisir municipal, Aventure Écotourisme Québec, Cheval Québec, Eau Vive Québec, Fédération des éducateurs et des éducatrices physiques enseignants du Québec, Fédération québécoise du canot et du kayak, Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade, Québec en Forme, Rando Québec, Regroupement ski de fond Laurentides, Regroupement des Unités régionales de loisir et de sport du Québec, Société des établissements de plein air du Québec, Société québécoise de spéléologie, Vélo Québec et Voile Québec.
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