Élisabeth, une étudiante au baccalauréat en mathématiques, vit avec la douance. Elle compose au quotidien avec une hypersensibilité, des émotions fortes et des relations sociales pas toujours simples. Ayant souvent été confrontée à des crises de panique et à des idées suicidaires, elle a développé plusieurs stratégies pour continuer d’avancer et garder espoir. Elle nous explique comment elle a réussi à prendre soin d’elle pendant les périodes plus sombres.

Catherine étudie au cégep à distance en sciences humaines. Elle nous parle des manifestations du trouble anxieux généralisé sévère et du trouble de personnalité limite, et témoigne de leurs impacts sur sa vie sociale et étudiante. Ayant traversé plusieurs moments difficiles au cours des dernières années, elle porte aujourd’hui un message d’espoir pour tous ceux et celles qui vivent avec plusieurs diagnostics en santé mentale.

Marc-Antoine est étudiant en pharmacie. Il a reçu un diagnostic de trouble anxieux alors qu’il consultait un médecin pour des symptômes physiques. Il nous raconte comment il a réussi à intégrer cette nouvelle réalité dans sa vie, malgré les attentes élevées qu’il entretient envers lui-même. Plus encore, il nous explique comment l’acceptation de sa vulnérabilité lui a permis de créer des relations plus fortes et vraies avec les autres. 

À ces trois témoignages s’ajoutent ceux d’Andres, de Cassandra et d’Émilie, que vous pouvez visionner sur la Station SME. Pour eux, comme pour une bonne partie de la population étudiante, l’anxiété fait partie de leur parcours en enseignement supérieur.  

Cette réalité se reflète d’ailleurs dans les résultats préliminaires de l’Enquête sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur, réalisée à l’automne 2024 par l’Observatoire sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur (OSMÉES). Menée auprès de 32 790 personnes étudiantes, cette enquête démontre que :  

• La majorité (85,7 %) des répondant·es perçoivent leur niveau de stress comme étant modéré ou élevé;
• Plus de 4 répondant·es sur 10 (42,9 %) présentent un trouble d’anxiété généralisée (TAG) probable. 

Les facteurs qui peuvent générer du stress et de l’anxiété chez la population étudiante sont nombreux. Pensons au fait que les études au collégial ou à l’université se déroulent habituellement durant la période de transition vers l’âge adulte. Cette étape, à la fois pleine de défis et d’occasions à saisir, est celle où l’on gagne en autonomie. Devenir plus indépendant·e et faire ses propres choix est exaltant, mais peut aussi entraîner un stress, car cela rime souvent avec anticipation, nouveauté et renoncement.  

Pensons aussi à la transition entre le secondaire et le collégial ou au passage vers l’université, des étapes qui comportent leur lot de défis sur les plans scolaire, social et psychologique. La première session, les études à l’international, la conciliation des études avec le travail ou des responsabilités parentales, l’incertitude face au choix de programme, ou encore les enjeux identitaires sont autant de situations qui requièrent d’importants ajustements. 

Pour faire face à ces défis, la population étudiante a besoin d’information, d’outils et de ressources facilement accessibles. C’est exactement ce que propose la Station SME :   

• De l'information fiable sur la santé mentale; 
• Des outils classés par thématique : stress, déprime, relaxation, estime de soi, etc.;
• Une sélection de contenus en différents formats : balados, applications, vidéos, articles, etc.; 
• Des conseils pour soutenir un proche qui vit un moment difficile. 

Pour en savoir plus, faites escale à la Station SME et passez le mot autour de vous !